“Il a commandé et a fait venir un vent de tempête… Il arrête la tempête, la changeant en calme”. Psaume 107. 25, 29

« Dans leur détresse, ils ont crié à l’Eternel, et il les a délivrés de leurs angoisses: Il a arrêté la tempête, ramené le calme, et les vagues se sont calmées. Ils se sont réjouis de ce qu’elles s’étaient apaisées, et l’Eternel les a conduits au port désiré. » La Bible, Psaume 107:28-30
En septembre 2004, le cyclone baptisé «Ivan» est un des plus importants de ces dernières années dans la région des Caraïbes: il fait plus de 60 morts, des blessés, des sans-abri… Il menace Cuba et en particulier sa capitale La Havane, ville de plus de 2 millions d’habitants. Tout le monde attend dans l’angoisse et… Ivan passe à l’extrême ouest de l’île, poursuivant sa route sur le Mexique et la Floride. Des toits et des voitures sont emportés, les dégâts sont nombreux, mais on ne déplore aucune victime.
«Finalement Ivan a été courtois!» déclare le président de Cuba, Fidel Castro. Toutes les radios du monde répètent cette phrase si particulière.
Ivan courtois? Non, Monsieur Castro, Ivan n’a pas été courtois! Mais Dieu a manifesté sa bonté envers sa créature. Certainement de nombreuses prières de croyants fidèles sont montées vers Lui. Dans ce pays, il a été longtemps interdit aux chrétiens de se rassembler. Depuis peu, les églises et les lieux de culte sont à nouveau ouverts et sont remplis à l’heure des offices. C’est Dieu qui a épargné l’île, montrant ainsi sa toute puissance, mais aussi sa miséricorde. Dieu donne les tempêtes, mais aussi le calme.
«Mauvais temps… Sale temps…» sont des expressions que l’on entend régulièrement, mais qui devraient être écartées du langage chrétien: elles sont, en quelque sorte, une offense à Dieu qui envoie le beau temps comme les intempéries. Mais l’homme est égoïste. Il est toujours prompt à manifester sa critique quand les conditions climatiques lui sont défavorables. Se tourne-t-il vers Dieu pour le louer quand elles lui sont propices?
Le Seigneur a calmé les flots dont la fureur effrayait ses disciples. Ils l’avaient invoqué: “Seigneur, sauve-nous! nous périssons” (Matthieu 8.25). Malgré la réponse à leur intercession, ils sont étonnés: “Qui donc est celui-ci, pour que le vent même et la mer lui obéissent?” (Marc 4.41). On appelle cela une intervention miraculeuse; mais le fait qu’Ivan se soit détourné de Cuba est aussi une intervention miraculeuse.
“Ce sont les bontés de l’Éternel que nous ne sommes pas consumés, car ses compassions ne cessent pas” (Lamentations 3. 22). Ses enfants font l’expérience qu’il se tient près d’eux, entend leurs prières et y répond.
P.a.S
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