“Il arriva, au bout de quelque temps, que Caïn apporta, du fruit du sol, une offrande à l’Éternel. Et Abel apporta, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leur graisse. Et l’Éternel eut égard à Abel et à son offrande; mais à Caïn et à son offrande, il n’eut pas égard”. Genèse 4. 3-5

« Jésus-Christ, le témoin digne de foi, le premier-né d’entre les morts et le souverain des rois de la terre. Il nous aime, Il nous a délivrés de nos péchés par son sacrifice » la Bible, Apocalypse 1:5
Les enfants d’Adam et Ève sentent le besoin de s’approcher de Dieu avec une offrande. Caïn offre les fruits du sol qu’il avait travaillé, ce sol que Dieu avait déclaré maudit à cause du péché d’Adam. Cela revenait à dire: «Par mes efforts j’ai sorti de bonnes choses du sol que tu as maudit et je te les offre». Chaque fois qu’un homme pense pouvoir être agréable à Dieu par ses propres efforts, alors qu’il est un pécheur, il ressemble à Caïn!
Abel, lui, offre un sacrifice sanglant, celui des premiers-nés de son troupeau, c’est-à-dire ce qu’il y a de meilleur. Comment sait-il qu’un homme pécheur, pour entrer en relation avec son Créateur, doit mettre entre lui et Dieu le sang d’une victime? Il l’a certainement appris de ses parents, car l’Éternel, après leur désobéissance, les avait revêtus de peaux de bêtes, ce qui implique le sacrifice de victimes. Sa foi lui a fait comprendre que seul le sang peut faire propitiation pour le pécheur.
Pour pouvoir nous approcher de Dieu, il était nécessaire qu’une victime soit sacrifiée: le Seigneur Jésus est la victime parfaite, sacrifiée pour nous sur la croix. Ce sacrifice, accompli une fois, n’a pas besoin d’être renouvelé; il nous permet de nous tenir dans la présence de Dieu. Quand nous sommes réunis en assemblée, nous rappelons que la mort du Seigneur nous a lavés de tous nos péchés et nous a rendus agréables à Dieu.
Abel non seulement sacrifie un animal, mais il offre sa “graisse”. C’est seulement beaucoup plus tard que nous apprenons que brûler sur l’autel la graisse d’une victime constitue “un pain de sacrifice par feu”, et que “toute graisse appartient à l’Éternel” (Lévitique 3. 16). Abel avait donc déjà, par la foi, discerné la pensée divine.
À nous, chrétiens, cette “graisse” prélevée à l’intérieur de la victime, peut parler de la totale consécration de Christ au service de Dieu, de son entière volonté pour accomplir tout le bon plaisir de son Père.
Que le Saint Esprit nous aide à mieux comprendre avec quelle perfection notre Seigneur Jésus a glorifié Dieu dans sa vie comme dans sa mort! Que cette connaissance nous conduise à l’adoration et à la consécration par amour pour lui.
P.a.S.
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Après 16 ans de vie chrétienne, j’ai enfin compris pourquoi l’offrande végétale n’était pas acceptable… Merci d’avoir éclairé ma lanterne!!
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A reblogué ceci sur Chez Anneet a ajouté:
L’offrande végétale de Caïn rejetée par l’Éternel versus le sacrifice animal d’Abel agréé. Pendant au moins 15 ans je me demandais pourquoi… Un billet qui a su éclairer ma lanterne. Merci, Seigneur!!
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