“Remets tout cela en mémoire, avertissant solennellement devant le Seigneur qu’on n’ait pas de disputes de mots, ce qui est sans aucun profit, mais pour la ruine des auditeurs”.
2 Timothée 2. 14
Quelles sont ces choses que Timothée devait rappeler sans cesse aux chrétiens? Essentiellement: “Souviens-toi de Jésus Christ” (2 Timothée 2. 8), qu’il vaut la peine de servir même au prix des souffrances que Paul endurait en tant que prisonnier «lié de chaînes comme un malfaiteur» (2 Timothée. 2. 9); également ceci: la vie chrétienne est une vie de consécration, d’obéissance et de patience (2 Timothée 2. 3-6); et enfin: l’aboutissement de cette vie, c’est la gloire éternelle avec Jésus (2 Timothée 2. 10).
L’apôtre savait bien qu’il est plus facile de manier des mots que de donner l’exemple d’une consécration entière au Seigneur avec les souffrances que cela comporte. Il connaissait aussi la tendance des Juifs à entretenir des discussions interminables sur le sens technique ou la signification symbolique de certains mots des Écritures. Plusieurs de ceux qui s’étaient tournés vers le christianisme avaient conservé cette habitude.
De nos jours, le danger est toujours aussi grand de remplacer par des mots, la pratique de la vie chrétienne et de dissimuler l’amour-propre sous le prétexte de l’amour de la vérité. La polémique est sans profit et peut conduire, chez ceux qui écoutent, à la ruine spirituelle (le terme grec correspondant a donné notre mot catastrophe).
Pratiquer la piété, c’est se laisser guider par le Saint Esprit pour recevoir ce que Dieu veut nous apprendre, à un moment donné et en fonction de notre état intérieur, en vue de nous faire agir à sa gloire. Avoir seulement la forme de la piété, ce peut être appliquer notre intelligence à trouver de subtiles nuances entre les différents mots que la Bible emploie pour désigner une même chose, ou bien, en sens contraire, rapprocher des mots pour bâtir un raisonnement dont l’astuce peut faire illusion auprès des autres.
Paul exhortait ainsi Timothée en vue de son enseignement oral dans les assemblées. Même si nous ne sommes pas tous appelés à un tel service, recevons chacun ces instructions, pour ne pas laisser dévier notre méditation de la Parole vers le culte des mots. Cherchons, au contraire, dans la dépendance du Saint Esprit, à y discerner la pensée de Dieu et Christ lui-même.
P. a. S.
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Ho que oui BÉNI SOIT LE NON DE JÉSUS CHRIST FILS DE DIEU AMOUR AMEN
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1 Jean 3/18: Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité.
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