“Israël servit l’Éternel tous les jours de Josué, et tous les jours des anciens dont les jours se prolongèrent après Josué et qui avaient connu toute l’œuvre de l’Éternel, qu’il avait faite pour Israël”. Josué 24. 31
Israël a pris possession du pays que l’Éternel lui donne sous la conduite de Josué. Avant de mourir, ce serviteur fidèle rassemble le peuple et retrace son histoire, depuis l’appel d’Abraham dans le pays des Chaldéens, jusqu’à ce jour de l’entrée dans son héritage. Il rappelle comment Dieu l’a tiré hors de l’esclavage en Égypte, l’a guidé dans le désert et lui a donné la victoire contre ses ennemis. Josué ne voulait pas que les interventions de Dieu envers son peuple s’estompent dans la mémoire collective. Et, tant que les anciens ont été présents parmi le peuple pour perpétuer le souvenir des délivrances passées, Israël a servi l’Éternel. Puis, petit à petit, les générations suivantes, non seulement ont oublié les bontés de l’Éternel, mais se sont détournées de lui pour devenir idolâtres.
Ce récit doit retenir l’attention de tous ceux qui ont été élevés dans un milieu chrétien où la Parole de Dieu était enseignée. Beaucoup ont même eu sous les yeux l’exemple de parents pieux et fidèles. Apparemment ils suivaient le même sentier que leurs aînés et avaient la même disposition de cœur. Mais l’environnement a changé; ceux derrière lesquels ils s’étaient abrités jusque-là sont partis. Et le moment arrive où se posent pour chacun d’eux, et pour chacun de nous, ces questions essentielles: Qu’en est-il de ma foi et de mon engagement personnels? N’ai-je pas marché jusqu’ici avec la foi de mes parents? Ne me suis-je pas laissé entraîner par un effet de groupe? Alors, il me faudra peut-être reconnaître que mon amour et mon zèle pour le Seigneur sont superficiels et que, laissé à moi-même, les choses de ce monde ont pris beaucoup de place dans ma vie. Ce sera un constat douloureux mais salutaire, l’occasion de confesser mes égarements pour repartir dans un chemin de communion renouvelée et plus réelle avec le Seigneur.
Relisons aussi, à titre d’avertissement, l’histoire du jeune roi Joas qui, sous la tutelle de Jéhoïada, a montré beaucoup de zèle pour la maison de l’Éternel, mais qui ensuite, après la mort du sacrificateur, a servi les idoles (2 Rois 12 et 2 Chroniques 24). Pour notre encouragement, suivons plutôt l’exemple des Philippiens dont l’apôtre Paul peut dire qu’ils avaient toujours obéi, non seulement en sa présence, mais beaucoup plus encore en son absence (Philippiens 2. 12).
P. a. S.
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Une grande partie des Ecritures a été inspirée dans le but de nous faire comprendre combien il est important de prendre de sages décisions. Tout au long du livre des Proverbes, Dieu nous presse d’observer et de tirer des leçons à partir d’expériences vécues par d’autres, afin que nous puissions éviter de commettre les mêmes erreurs (Proverbes 1 :20-27). Dieu nous recommande de « considérer les voies que nous empruntons » – de réfléchir sur les conséquences prévisibles, qui pourraient découler des décisions et des actes que nous envisageons de prendre (Proverbe 4 :26). Le fait d’être réceptifs aux conseils et aux instructions – particulièrement de nos parents – peut nous éviter de sérieux problèmes (Proverbes 6 :20-23). Le cercle d’amis qui nous entoure exercera également une influence : « Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s’en trouve mal » (Proverbes 1 :10-19 ; 13 :20 ; 14 :7). Beaucoup de problèmes surgissant au cours de la vie sont le résultat de choix erronés ou imprudents, commis souvent par des individus qui étaient avertis (ou auraient dû l’être).
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