“Celui qui voudra devenir grand parmi vous sera votre serviteur, et celui d’entre vous qui voudra devenir le premier sera l’esclave de tous. Car, aussi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre”. Marc 10. 43-45
Peu de temps avant la croix, le Seigneur est à Jérusalem, conscient des heures difficiles qu’il va traverser. Mais les disciples cherchent à bien se placer dans le Royaume dont ils pensent qu’il va s’établir sans tarder.
Il y a là deux regards totalement opposés sur les événements qui vont se produire, quant à leur déroulement et leurs conséquences:
– Jésus s’avance vers Jérusalem sachant ce qu’il devra souffrir et il l’annonce une nouvelle fois à ses disciples: “Voici, nous montons à Jérusalem; le Fils de l’homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes; ils le condamneront à mort, et le livreront aux nations; ils se moqueront de lui, le fouetteront, cracheront sur lui et le feront mourir; et il ressuscitera le troisième jour” (Marc 10. 33, 34).
– Pour les disciples, la montée à Jérusalem pour cette fête de Pâque devrait être l’avènement du royaume. Ils attendent quelques récompenses, comme le fait remarquer Pierre: “Voici, nous avons tout quitté et nous t’avons suivi” (Marc 10. 28). Leur renoncement leur vaudra bien quelques titres particuliers, pensent-ils! Le jeune homme riche que Jésus vient de rencontrer, lui n’a pas voulu renoncer à ses biens pour suivre le Seigneur!
C’est alors que le Seigneur enseigne la morale qui a cours dans son royaume, qui devrait être aussi la nôtre. La qualification ne vient pas de titres ou de pouvoirs confiés par d’autres. Elle vient d’une autorité qui se construit au service des autres. Ce n’est pas le principe qui a généralement cours dans le monde, même si les chefs dont on garde un heureux souvenir sont ceux qui savent travailler à côté de leurs employés.
Ce fut le comportement de notre Seigneur. Il l’a montré d’une façon éclatante: maître de l’univers, il est devenu homme sur la terre et “a appris l’obéissance par tout ce qu’il a souffert” (Hébreux 5. 8). Il nous donne le parfait exemple de l’humilité. L’apôtre Paul reprend cette démarche et déclare aux Philippiens: “Que, dans l’humilité, l’un estime l’autre supérieur à lui-même” (Philippiens 2. 3).
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