Le gué


“Le roi (David) passa le torrent du Cédron”. 2 Samuel 15. 23

« Je sais, mon Dieu, que TU es capable de mettre le cœur à l’épreuve et que TU aimes la droiture. Aussi, je t’ai fait toutes ces offrandes volontaires avec un cœur droit et je vois maintenant avec joie ton peuple ici présent agir de la même manière. » la Bible, 1 Chroniques 29:17

Dans beaucoup de pays, il n’y a pas toujours des ponts pour traverser les rivières. Il faut alors repérer et aménager un gué, un endroit où la hauteur d’eau est faible et où l’on peut passer en ayant toujours pied. Il en était ainsi, aux temps bibliques, dans la terre d’Israël. Les gués du Jourdain étaient nombreux (une quinzaine dont deux ou trois dans sa partie basse). Un gué nous est signalé en Jean 1. 28 : Béthanie, appelée aussi Béthabara, c’est-à-dire « la maison du gué ».

L’Ancien Testament nous en signale plusieurs. Par exemple :

– « Le gué de Jabbok » que Jacob et sa famille franchissent dans une nuit mémorable (Genèse 32. 23).

– Les gués du Jourdain sur la route que les habitants de Jéricho empruntent pour poursuivre les deux espions venus chez Rahab (Josué 2. 7).

Les gués étaient des points de passage stratégiques, et les contrôler coupait la retraite à l’ennemi ; c’est ce que fit le peuple d’Israël conduit par Éhud : “Ils enlevèrent à Moab les gués du Jourdain” (Juges 3. 28).

Bien plus triste est la scène où Galaad, avec Jephté à leur tête, « enlève » à Ephraïm les gués du Jourdain (Juges 12. 5). C’est la première mention d’un combat fratricide en Israël. Le prophète Ésaïe nous signale encore les gués de l’Arnon (Esaïe 16. 2).

Le gué nous suggère quelques réflexions avec des applications instructives. Pour le voyageur, une rivière, un torrent, un fleuve constituent un obstacle difficile, dangereux à traverser, voire infranchissable ; telle est pour nous une épreuve, une difficulté, une situation critique. Elle est là, tout à coup, en travers de notre chemin. Le Dieu en qui nous plaçons notre confiance peut agir de deux manières :

– Il peut assécher le fleuve, le torrent, la rivière. C’est ce qu’il a fait en Josué 4, c’est-à-dire qu’il enlève totalement la difficulté, l’obstacle.

– Il peut nous donner un gué, c’est-à-dire des points d’appui qui nous permettront de traverser l’épreuve. Car le gué sur une rivière est une zone dont le fond est, en général, renforcé avec des blocs de pierre. Ces blocs résistent au courant des hautes eaux et quand les eaux sont plus basses, ils émergent. En sautant de l’un à l’autre, on peut traverser. Même si le courant est vif, on est en sécurité sur ces pierres.

Nous verrons la semaine prochaine ce que peuvent illustrer ces pierres de gué.

PaS

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