Le poisson Saint-Pierre


(Jésus dit à Pierre) : “Mais, afin que nous ne les scandalisions pas (les receveurs de l’impôt juif pour le temple), va à la mer, jette un hameçon et saisis le premier poisson qui montera ; quand tu lui auras ouvert la bouche, tu y trouveras un statère ; prends-le et donne-le leur pour moi et pour toi”. Matthieu 17. 27

le poisson Saint-Pierre

« Les riches ne paieront pas plus et les pauvres pas moins que cette somme pour acquitter le prélèvement dû à l’Eternel, en rançon pour leur vie. » La Bible, Exode 30:15

Le nom de ce poisson trouve son origine précisément dans le récit mentionné ci-dessus. Il appartient à la famille des zéidés et vit dans les eaux tempérées : la mer de Galilée (ou lac de Tibériade), le lac Victoria en Ouganda, et aussi le Nil.

L’étude de ce poisson a montré que la femelle a la particularité de porter ses oeufs dans sa bouche, puis ses petits ensuite, afin de les protéger des prédateurs. Elle les laisse nager autour d’elle, puis les engloutit à nouveau si un danger se présente ! Aussi les pé­cheurs de Galilée l’appellent-ils « la mère-poisson », en raison de son instinct maternel particulièrement développé. Quand elle n’a pas d’oeufs ou de bébés poissons, elle garde cette habitude en retenant dans sa bouche un objet quelconque. Les pécheurs le savent : quand ils examinent la bouche de ces poissons, ils y trouvent souvent un galet ou… une capsule de bouteille !

Les détails concernant l’habitude du poisson Saint-Pierre ne changent rien au miracle de Jésus. C’était bien le premier poisson qu’il importait de vérifier, et non un autre ; et la pièce utile trouvée dans sa bouche correspondait exactement à l’impôt des didrachmes (voir Matthieu 17. 24). Deux drachmes étant la moitié d’un statère, le statère était donc la somme nécessaire pour payer l’impôt de deux personnes !

Il est beau de voir que Jésus partage le bénéfice de ce miracle avec Pierre, ce qui démontre son amour. Il disposait de tout : “tout a été créé par LUI et pour LUI” (Colossiens 1. 16). Et, bien qu’il soit en réalité exempt de cet impôt (comme Fils du Roi de la terre), Jésus consent à y participer pour ne pas scandaliser les receveurs. Partage royal, quelle grâce !

Même la gloire que Dieu son Père lui a donnée, Jésus la partage aussi : “moi, je la leur ai donnée” (Jean 17. 22). Quel don !

Et nous, dans le domaine matériel ou dans le domaine spirituel, comment partageons-nous, comment donnons-nous ? Apprenons de Jésus !

P.a.S

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