“Quant à moi, je disais: «C’est pour rien que je me suis fatigué, c’est pour le vide, c’est en pure perte que j’ai épuisé mes forces.» Pourtant, mon droit est auprès de l’Eternel et ma récompense auprès de mon Dieu.” Esaïe 49. 4
À partir du début du chapitre 40 d’Esaïe, nous écoutons le merveilleux dialogue de l’Éternel avec celui qu’il appelle “Israël, mon serviteur” (41. 8) ou “mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui je trouve mon plaisir” (42. 1). Il s’agit de “son saint serviteur Jésus” (Actes 3. 13), le véritable Israël, le prince de Dieu par qui la gloire de Dieu devait être rétablie (40. 3).
La réponse du parfait serviteur (verset du jour) nous reporte à la fin de la vie de Jésus, quand Il constate que son peuple n’a pas voulu se rassembler autour de Lui et qu’il pleure sur Jérusalem. Nous pouvons bien être émus en considérant cette douleur de Jésus lorsqu’Il déplore d’avoir, apparemment, travaillé en vain.
Comme homme au service de Dieu, Il est allé au bout de ses forces pour annoncer la bonne nouvelle à toutes les couches sociales de son peuple. Il s’est approché des plus humbles et des méprisés : lépreux, démoniaques, percepteurs d’impôts pour le compte de l’occupant romain. Il n’a pas négligé pour autant ceux qui s’enorgueillissaient d’appartenir à la classe supérieure : docteurs de la Loi et pharisiens.
Jamais, dans les évangiles, nous ne le voyons se reposer, à l’exception de cette fois où Il dormait, probablement exténué par sa journée de travail, dans la barque malmenée par la tempête (Marc 4. 38). Même ses nuits étaient courtes car Il se levait avant le jour pour prier.
Malgré ce dévouement sans la moindre défaillance, Jésus constate que le peuple n’est pas revenu à Dieu. Les dirigeants craignent surtout la perte de leurs privilèges et les foules recherchent seulement les bénédictions matérielles que leur apportent ses miracles. Les uns et les autres vont révéler leur opposition méchante à Dieu en crucifiant celui qu’Il leur a envoyé.
Dieu entend la plainte douloureuse de son serviteur et Lui assure : Tu rétabliras “les tribus de Jacob”, c’est-à-dire bien plus que les rescapés de Juda auxquels Jésus s’adressait quand Il était sur la terre. Et même plus, béni soit Dieu : “Je te donnerai aussi pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusqu’au bout de la terre” (49. 6).
P.a.S
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