“La nuit suivante, le Seigneur se tint près de (Paul) et dit :
Aie bon courage ; de même que tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome”. Actes 23. 11

« Fortifie-toi et prends courage? Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » La Bible
Paul est venu à Jérusalem apporter une aide que des chrétiens d’origine non juive ont préparée pour les chrétiens de Jérusalem. Or, très peu de jours après son arrivée, le voilà attaqué par ses compatriotes. Accusé devant le tribunal juif (le sanhédrin), il saisit l’occasion pour annoncer Christ devant tous.
Imaginons les questions qui ont pu tourner dans la tête de Paul lorsqu’il est reconduit dans la cellule de sa prison : « Ai-je bien fait d’aller à Jérusalem ? Pourtant des frères, par l’Esprit, m’avaient dit de ne pas y monter ! Mon service est-il terminé ? Ai-je bien rendu témoignage à mon Sauveur ? Reverrai-je les frères et soeurs des villes où je suis passé ? » Impossible pour lui de trouver des réponses.
Dans cette nuit certainement bien sombre, le Seigneur se tient près de lui pour le réconforter par cette parole : “Aie bon courage”. Elle signifie qu’Il n’a pas abandonné son serviteur ; qu’Il ne lui reproche rien ; mieux encore, le Seigneur confirme la mission qu’Il lui a confiée : “porter son nom devant les nations, les rois et les fils d’Israël” (Actes 9. 15). Paul désirait se rendre à Rome (Romains 15. 28, 29), le Seigneur lui promet de répondre à son souhait.
La même parole – “Aie bon courage” – nous l’avons sans doute déjà entendue à un moment difficile de notre vie, par un verset de la Bible ou l’encouragement d’un frère ou d’une soeur. Dans un moment de perplexité, ou même de détresse, voilà que l’Esprit de Dieu fait briller un verset qui a la même force que “Aie bon courage”. Alors quelle paix pour notre esprit !
Le Seigneur n’a pas sorti Paul de prison et ne l’a pas épargné d’épreuves difficiles : deux ans d’emprisonnement à Césarée, un naufrage, puis la prison à Rome. Mais Paul pouvait se souvenir de cette parole : “Aie bon courage”. Dans toutes ces épreuves, il a montré qu’il n’avait pas oublié la promesse de son Seigneur. Ferme dans sa foi, il n’a pas cessé de prêcher l’Évangile.
Le Seigneur ne nous promet pas que nous n’aurons pas d’épreuves dans notre chemin. Mais il nous donne l’assurance qu’Il ne nous abandonnera jamais et qu’Il usera de grâce et de compassion envers nous, en toutes circonstances.
P.a.S
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