“L’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Éternel regarde au coeur”. 1 Samuel 16. 7

« Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » La Bible, Matthieu 6:26
La famille Lambda est composée de plusieurs enfants, dont les deux grands ont 19 et 17 ans. L’aîné, François, très brillant intellectuellement, a réussi au baccalauréat haut la main. Il est en train de passer une série de concours pour être admis dans les meilleures écoles. À l’aise dans son corps et dans sa tête, il se lie facilement, a toujours un grand cercle d’amis : il est le fils « idéal ». Le second, Christian, a beaucoup plus de difficultés sur le plan scolaire : il va redoubler sa classe et sa timidité le rend gauche et maladroit.
À cette période de l’année, ceux qui rencontrent un membre de la famille Lambda s’intéressent avant tout au devenir de l’aîné : va-t-il réussir dans un bon rang ? Quelle école va-t-il préférer aux autres ? « De toute façon, conclut-on souvent, il n’y a pas de souci à se faire, un brillant avenir l’attend ». Quant à Christian, c’est à peine si on demande de ses nouvelles…
Une personne, cependant, a un avis différent sur ces deux frères : c’est le moniteur de l’école du dimanche de la petite église où les Lambda se rassemblent chaque dimanche. Pendant plusieurs années, il a suivi les deux frères de la famille. François avait à peine besoin de relire les versets à apprendre le samedi pour les réciter sans faute le dimanche ; sa bonne mémoire lui permettait de « ressortir » les explications données lors des réunions ou des lectures en famille. Christian, lui, devenait tout rouge quand on l’interrogeait et perdait tous ses moyens. Mais quand le moniteur racontait un récit des évangiles et parlait de l’amour du Sauveur, il voyait briller dans le regard de Christian une lumière qui disait l’écho que l’histoire rencontrait dans son coeur. François, lui, écoutait sagement, mais sans réaction particulière. Et c’est Christian qui, tout tremblant, avait amené à l’école du dimanche son seul véritable copain ; celui-ci y était venu pendant deux ans avant de déménager. Alors, oui, le moniteur a un autre avis.
Nos sujets de conversations révèlent nos centres d’intérêt et notre échelle de valeurs. Qu’ambitionnons-nous pour nos enfants, pour les jeunes qui nous entourent ? Des succès aux normes du monde ou bien une richesse aux normes de Dieu ? Ne méprisons pas la réussite quand Dieu la donne, mais faisons passer la santé et la prospérité de l’âme en premier lieu. L’effet s’en fera sentir obligatoirement dans la vie de tous les jours.
P.a.S
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Que Dieu vous bénisse, pour le bon témoignage de François et Christian, vraiment c’est bon
Merci beaucoup
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