“Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’Il fasse venir des ténèbres, et avant que vos pieds se heurtent contre les montagnes du crépuscule : vous attendrez la lumière, et Il en fera une ombre de mort et la réduira en obscurité profonde. Et si vous n’écoutez pas ceci, mon âme pleurera en secret à cause de votre orgueil”. Jérémie 13. 16, 17
Sans se lasser, malgré le mépris, la haine, et même la persécution, Jérémie transmet fidèlement au peuple les appels de Dieu : appels à la repentance et menaces de jugement. Il sait combien le peuple, ses rois et ses chefs sont coupables ; il dénonce même la raison de leur endurcissement. Cependant il espère encore.
Le “si vous n’écoutez pas” prouve son espoir, inspiré par l’amour qu’il porte à son peuple. Il l’aime tellement que, en cas de refus, il restera solidaire. “Mon âme pleurera” révèle l’intensité de sa douleur, causée par l’orgueil obstiné de ce peuple : il se croit maître de son destin et ne veut pas se confier à l’Éternel. Pourtant, Dieu ne désire que son repentir pour pouvoir le bénir.
Les sentiments qu’a éprouvés Jérémie sont similaires à ceux que ressent le Seigneur en allant à Jérusalem où Il va être jugé et crucifié. Jésus, voyant la ville, pleure sur elle ; étreint de tristesse, il pense à la place de cette ville dans les plans de Dieu et au jugement auquel elle s’expose en le rejetant. Il souffre de voir son amour et sa grâce refusés. Il connaît les conséquences de cette résistance et dira, en allant à la croix : “Filles de Jérusalem… pleurez sur vous et vos enfants” (Luc 23. 28).
Le royaume de Juda et Jérusalem ont subi les jugements annoncés. Ces jugements terribles sont cependant bien moins effrayants que ceux réservés aux hommes qui n’auront pas reçu Jésus comme Sauveur, avant son retour. Éprouvons-nous une compassion profonde envers ceux qui sont dans ce cas ? Certes, nous connaissons leur orgueil, leur refus d’accepter le Sauveur et de se repentir. Mais souvent, ils désobéissent à Dieu par ignorance. Sachant le sort qui les attend, n’éprouvons-nous aucune pitié à leur égard ? Or notre Dieu Sauveur “veut que tous les hommes soient sauvés” (1 Timothée 2. 4). Supplions-le en leur faveur et prions pour ceux qui leur annoncent le salut et pour notre propre témoignage parmi eux.
P.a.S
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