“Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour un grand nombre”. Marc 10. 45
Peu de temps avant la croix, les disciples pensent toujours que Jésus, le Messie, va bientôt établir son royaume sur Israël. Ils se disputent pour savoir qui aura la meilleure place dans ce royaume.
En se donnant Lui-même comme exemple, le Maître va leur répondre – c’est le verset du jour – que les disciples du royaume doivent être animés d’un tout autre esprit: l’esprit de service et de sacrifice, non celui de domination.
Jésus est venu ici-bas pour devenir le Serviteur de Dieu certes, mais aussi celui des hommes. C’est pourquoi Il s’est approché des plus pauvres, des malades, des infirmes de tous ceux que Satan tenait asservis à sa puissance. Ses disciples pouvaient-ils envisager de prendre une autre place que celle de leur Maître?
Le Seigneur a montré un renoncement auquel aucun d’eux ne pouvait accéder: donner sa vie en rançon pour d’autres. Ce sacrifice expiatoire ne pouvait être accompli que par le Fils de l’homme, l’Homme sans péché. C’est sur la croix que Jésus a laissé sa vie pour nous. Il avait pris une vie d’homme pour s’approcher de nous. Mais sa vie sainte et pure ne méritait en aucune façon de le faire passer par la mort.
Une rançon est une somme d’argent payée pour délivrer des prisonniers et leur permettre de retrouver la liberté. Les hommes sont les esclaves du péché; ils sont sous la condamnation (Ephésiens 2. 3; Romains 3. 9-23). L’emploi du mot rançon par le Seigneur nous fait comprendre qu’il a dû payer un prix pour nous racheter de la mort spirituelle et morale dans laquelle nous nous trouvions. Ce prix, sa vie, est sans comparaison avec quelque richesse que ce soit.
Oui, le don de la vie de Jésus constitue un acte unique et inimitable dans son aspect de sacrifice expiatoire. Toutefois, l’apôtre Jean nous rappelle que c’est par amour pour nous que Jésus a laissé sa vie. En conséquence, nous qui connaissons maintenant cet amour, “nous devons laisser notre vie pour les frères” (1 Jean 3. 16). Nous voilà bien loin du désir très humain exprimé par les disciples de dominer sur autrui.
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