“Il arriva que, quand Dieu aida les Lévites qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, ils sacrifièrent sept veaux et sept béliers”. 1 Chroniques 15. 26
Sa royauté établie, David prend conscience que l’arche de l’Éternel, déposée à Kiriath- Jéarim depuis 20 ans, est oubliée (1 Samuel 7. 2). Il a le désir de la ramener à Jérusalem pour rassembler Israël et y rétablir autour d’elle le service sacerdotal. Le peuple trouve que la proposition de David est bonne. Pour assurer ce transport, ils prennent de grandes précautions : l’arche est chargée sur un chariot neuf tiré par des boeufs ; deux hommes, Uzza et Akhio, conduisent et surveillent le convoi. David et tout le peuple s’égaient “devant Dieu de toute leur force”en accompagnant le retour de l’arche (1 Chroniques 13. 8).
Mais les précautions prises et le déploiement de joie ne remplacent pas l’obéissance à la parole de l’Éternel : Dieu avait ordonné que l’arche soit portée sur l’épaule par les Kéhathites (Nombres 3. 31 ; 7. 9), et non pas placée sur un chariot. Cet « oubli » a de graves conséquences : les boeufs font un écart (ce qui est très rare) et Uzza tend la main pour saisir l’arche de Dieu, sans doute afin de l’empêcher de tomber. À cause de ce geste, il meurt devant l’Éternel. David s’irrite, a peur de Dieu et envoie l’arche dans la famille d’Obed-Édom. L’Éternel bénit cette famille et montre ainsi à David que l’arche est une source de bénédiction.
Trois mois plus tard, David comprend que l’arche doit être portée par les lévites ; il confesse la faute commise et organise un nouveau transfert. Cette fois-ci, les instructions que Moïse avait données de la part de l’Éternel sont soigneusement respectées (1 Chroniques 15. 13, 15). L’Éternel peut alors aider les lévites qui portent l’arche (verset du jour). Elle arrive sans autre incident à Jérusalem, accompagnée de la joie du peuple.
Dans notre enthousiasme à servir Dieu, nous oublions parfois de prendre connaissance de ses instructions. Dans d’autres circonstances, obéir simplement à Dieu peut nous paraître difficile et nous sommes très habiles à trouver des façons de faire qui, à vue humaine, facilitent la tâche et semblent parfois meilleures. Par ce récit, Dieu nous encourage en nous montrant qu’il honore toujours l’obéissance à sa Parole. Il connaît les difficultés de la vie chrétienne et il vient au moment nécessaire nous aider, et même, parfois, nous porter.
Remercions et louons Dieu pour son aide toujours si présente dans nos vies !
P.a.S
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Ce jugement peut sembler sévère, mais l’obéissance vaut toujours mieux que tous les sacrifices!
Souvent nous voulons aller plus vite que la musique, mais nous oublions qu’il y a un rythme à observer. La Parole de Dieu est une garantie et une assurance qui nous évite d’aller à contre-courant. Obéissons…
Amen
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