“Maintenant je vous dis : Ne vous occupez plus de ces gens et laissez-les – car si ce dessein, ou cette oeuvre, provient des hommes, cela sera détruit, mais si cela provient de Dieu, vous ne pourrez pas les détruire – de peur que vous ne soyez même trouvés faire la guerre à Dieu. Ils se rangèrent à son avis”. Actes 5. 38, 39

« Un pharisien nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin et donna l’ordre de faire sortir les apôtres pour un peu de temps » La Bible, Actes 5:34
Après la mort de Jésus, la situation à Jérusalem est très confuse sur le plan religieux. Les chefs des Juifs sont intrigués : des hommes et des femmes témoignent que Jésus est ressuscité et qu’il est le Messie, et ils appuient leur témoignage par des miracles incontestables.
Jetés en prison, les apôtres en sortent par la puissance du Seigneur, de sorte qu’ils se retrouvent dans le temple et enseignent le peuple. Ramenés devant un tribunal religieux, ils réaffirment que Jésus est bien ressuscité. Les membres du parti des sadducéens — ceux qui refusent de croire que les morts puissent ressusciter — cherchent, fous de rage, le moyen de faire disparaître ces opposants. C’est alors que Gamaliel, un “docteur de la Loi, honoré de tout le peuple”, intervient : “Si ce dessein, ou cette oeuvre, provient des hommes, cela sera détruit”. Même s’il reconnaît implicitement qu’il n’est pas possible de toujours juger sur les résultats, son argument est faible à l’échelle humaine du temps. Chacun peut constater que beaucoup d’institutions, par exemple anti-chrétiennes, provenant manifestement “des hommes”, peuvent durer plusieurs générations. Gamaliel ajoute, et là il a entièrement raison : “mais si cela provient de Dieu, vous ne pourrez pas les détruire”. Puis il les met en garde : par leur attitude envers les apôtres, ils s’exposent au pire, c’est-à-dire à “faire la guerre à Dieu”.
Gamaliel veut sauver les apôtres, mais sans prendre parti. Même s’il a atteint son but (v. 39), son attitude ne peut pas nous servir de modèle quand nous sommes appelés à juger d’une cause. D’une part, le succès dans ce monde n’est pas une preuve infaillible qu’une oeuvre est de Dieu, ou l’insuccès, qu’elle est des hommes. D’autre part, c’est manquer de courage que de dire en présence d’une cause : Attendons la fin.
Certes, un peu d’humilité nous fait comprendre que nous ne sommes pas capables de juger de tout, ni appelés à le faire. Mais humilité n’est pas synonyme de neutralité. Notre devoir est d’examiner toute cause à la lumière des Écritures, de s’assurer si elle est de Dieu ou des hommes, puis de la défendre ou de la combattre, au péril de notre réputation ou même de notre vie, comme l’ont fait les apôtres.
P.a.S
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Amen ! Pour cette explication et ce passage de la parole de Dieu.
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