“Je (Caleb) suis aujourd’hui âgé de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore aujourd’hui fort comme le jour où Moïse m’envoya; telle que ma force était alors, telle ma force est maintenant, pour la guerre, et pour sortir et entrer”. Josué 14. 10

« Dieu me remplit de force, Il me montre le bon chemin. » la Bible, Psaume 18:33
Beaucoup d’entre nous aimeraient dire la même chose: «A quatre-vingt-cinq ans, je suis en pleine forme comme à quarante ans…». Mais je suis peut-être bien plus jeune et déjà fatigué… Quel est donc le secret de Caleb et quel enseignement pour nous aujourd’hui?
Caleb entre en scène à l’âge de quarante ans. Le peuple d’Israël qui est dans le désert du Sinaï depuis un an se décourage. Caleb est choisi comme représentant de la tribu de Juda pour aller se renseigner, avec onze autres princes, sur Canaan, le pays promis. De retour, au péril de sa vie, il affirme haut et fort avec Josué que, malgré des difficultés réelles, Dieu accomplira sa promesse et les délivrera: “Ne craignez pas le peuple du pays, car ils seront notre pain: leur protection s’est retirée de dessus eux, et l’Éternel est avec nous; ne les craignez pas” (Nombres 14. 9). Il a vu des géants et de très grandes villes fortifiées, mais il a vu aussi l’abondance et la qualité des fruits du pays. Dieu a dit vrai. La foi de Caleb s’appuie sur la parole de Dieu. Quarante ans plus tard, en récompense de sa foi, il entre dans le pays et reçoit personnellement une part de bénédiction. Cette part, c’est Hébron, un des endroits qu’il a exploré secrètement la première fois (Josué 14. 9).
Durant les cinq années de conquête du pays, Caleb a tenu bon par la foi, dans l’espérance de posséder l’héritage promis. Âgé de quatre-vingt-cinq ans, mais plein de force, il revendique son héritage: “Maintenant, donne-moi cette montagne dont l’Éternel a parlé en ce jour-là” (Josué 14. 12). Josué le bénit de la part de l’Éternel et lui accorde sa demande. Mais il fallait arracher cette contrée montagneuse des mains des Anakim, une race redoutable. Malgré sa vigueur restée intacte, Caleb ne compte pas sur ses forces. Il est convaincu que, si l’Éternel l’assiste, il dépossédera les Anakim qui y sont (v. 12). C’est ce qu’il a fait: sa foi dans les promesses et la puissance de Dieu lui a donné la victoire (Josué 15. 13, 14).
Comment peut-on rester fort spirituellement? En faisant tout simplement et pleinement confiance au Seigneur à chaque moment!
P.a.S
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