“(L’Éternel dit à Élie): Sors, et tiens-toi sur la montagne devant l’Éternel. Et voici, l’Éternel passa, et devant l’Éternel un grand vent impétueux déchirait les montagnes et brisait les rochers, l’Éternel n’était pas dans le vent. Et après le vent, un tremblement de terre, l’Éternel n’était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, du feu, l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, une voix douce, subtile”. 1 Rois 19. 11, 12

« Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et Il les fit sortir de leurs angoisses. Il arrêta, calma la tempête » La Bible, Psaume 107:28-29
Après la victoire d’Élie sur les prophètes de Baal au Mont Carmel, le pouvoir de la reine idolâtre Jézabel n’est pas brisé. Elle cherche à mettre à mort le prophète. La haine de Jézabel terrorise Élie. Sa peur le pousse à fuir et même à demander la mort. Fortifié après l’intervention de l’ange de l’Éternel, il va jusqu’à Horeb, qui est l’autre nom du Mont Sinaï, le lieu des grandes révélations de Dieu à Moïse. Là, l’Éternel le rencontre et sonde son cœur en ouvrant le dialogue: “Que fais-tu ici, Élie?” (1 Rois 19. 9). Le prophète, plein d’amertume et d’esprit de jugement (Romains 11. 2), accuse le peuple: “Les fils d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels et ils ont tué tes prophètes par l’épée”, et il se glorifie lui-même: “J’ai été très jaloux pour l’Éternel… je suis resté, moi seul”(v.10). Élie va alors devoir apprendre qu’il a lui-même, comme le peuple, besoin de la grâce de Dieu.
Pour lui enseigner cette leçon, Dieu s’adresse à Élie par le moyen de phénomènes naturels: un vent de tempête passe devant lui, suivi d’un tremblement de terre, puis d’un feu. Il comprend que l’Éternel n’est dans aucun de ces éléments destructeurs.
S’il est vrai que cyclones, séismes et incendies sont à la disposition de Dieu, ils ne révèlent pas la nature profonde de Dieu. Dieu se plaît à convaincre son serviteur par un autre langage, celui de la voix de la grâce. Quand le prophète entend cette voix “douce, subtile” (v. 12), il comprend que Dieu est là, un Dieu de grâce et de miséricorde. Il couvre son visage, sort et se tient à l’entrée de la caverne. Dieu lui pose la même question: “Que fais-tu ici, Élie?”. Élie répond comme la première fois. Dans sa grâce, Dieu ne lui fait pas de reproche, mais le renvoie “par son chemin” avec une mission. Le prophète obéit et fait demi-tour. Il reconnaît qu’il a fait fausse route, mais il sait qu’il a retrouvé la communion avec Dieu.
P.a.S
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Très bien. Que Dieu soit glorifié. Àmen .
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