“Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde!” Jean 1. 29
“Ensuite la fin, quand il aura remis le royaume à Dieu le Père, quand il aura aboli tout pouvoir, toute autorité, et toute puissance”. 1 Corinthiens 15. 24
Cette exclamation de Jean Baptiste voyant Jésus venir à lui ouvre devant nous une perspective infinie qui embrasse toute l’histoire de l’humanité et en déborde les limites.
À l’issue des six jours de la création, Dieu constate que tout ce qu’il vient de faire est très bon (Genèse 1. 31). Mais bientôt Adam et Ève, séduits par le serpent, désobéissent: le péché est introduit dans ce monde et vient, comme une tache apparemment ineffaçable, ternir la gloire de Dieu.
Dieu pourrait-il en rester là et admettre que son plan d’amour ne s’accomplisse pas comme il l’a prévu? Bien sûr que non!
C’est pourquoi son Fils devient homme. Il va être l’Agneau de Dieu, la victime dont le sacrifice effacera cette tache du péché devenue aussi gigantesque. Jean-Baptiste, le plus grand des prophètes, présente Jésus-Christ sous ce caractère et annonce les conséquences infinies de sa croix.
Il voit la foule innombrable des rachetés qui constitueront l’Église. Il distingue l’accomplissement des promesses de Dieu à Abraham, par l’avènement du règne millénaire de Christ sur une terre restaurée et délivrée de la servitude du péché. Par-dessus tout, il annonce le moment où le péché aura entièrement disparu de devant Dieu.
L’apôtre Paul a reçu des révélations concernant ce terme final de l’histoire de l’humanité. Quand le Seigneur aura aboli tout le système du mal et le péché lui-même, le dernier ennemi, la mort, conséquence du péché, pourra elle aussi être abolie. Le moment sera venu pour que commence «l’état éternel» où Dieu sera « tout en tous » (1 Corinthiens 15. 28).
Éternel sujet d’adoration! Jésus Christ est “l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin” (Apocalypse 21. 6). Il est celui par qui “Dieu a fait les mondes” (Hébreux 1. 2) et celui qui remettra à son Père une création entièrement débarrassée, par son sacrifice à la croix, du péché qui la souille encore.
P.a.S
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