“Ayant nourriture et vêtement, nous serons satisfaits”. 1 Timothée 6. 8

« Des gens qui murmurent, des mécontents qui marchent selon leurs convoitises, dont la bouche parle avec grandiloquence et qui flattent les gens par intérêt… Les voilà, les fauteurs de divisions, les êtres charnels dépourvus de l’Esprit. » la Bible, Jude 16&19
Le mécontentement est aussi ancien que l’homme et son histoire. Il suffit de regarder aux divers mouvements de revendications sociales dans le monde pour s’apercevoir que l’homme est rarement satisfait de sa situation. Jésus, dans quelques paraboles, en parlait déjà:
– Dans la parabole des «talents» (Matthieu 25. 14-30), le maître distribue ces sommes d’argent à trois esclaves en tenant compte des capacités de chacun. Celui qui n’a reçu qu’un talent dispose quand même d’une somme considérable (l’équivalent de 6000 journées de travail!). Pourtant, il ne cherche pas à le faire fructifier. Il l’enterre et, au retour du maître, dévoile le fond de son cœur: le mépris qu’il a pour lui.
Suis-je mécontent de ce que Dieu m’a confié? Ce qui me rend heureux, ce n’est pas la quantité de «talents», mais Celui qui me les a accordés et l’emploi que j’en fais.
– Le maître d’une vigne embauche ses ouvriers à des heures différentes au cours de la journée; mais, à la fin, il donne à tous le même salaire, celui d’une journée complète (Matthieu 20. 1-16)! Il montre sa bonté: chacun a besoin de se nourrir et de nourrir les siens… Mais les premiers arrivés ne manifestent ni pitié, ni amour pour les autres; leurs revendications montrent qu’ils n’ont pas compris la grâce du Maître qui leur rappellera: “Ne m’est-il pas permis de faire ce que je veux de ce qui m’appartient?” (v. 15).
Si nous réalisons combien Dieu nous aime, pouvons-nous être jaloux de nos frères?
– Le frère aîné du fils prodigue se met en colère lorsqu’on accueille avec joie son frère repentant (Luc 15. 11-32). Il cherche son propre honneur (v. 29), plutôt que la réhabilitation de son frère (une personne irritée s’occupe souvent d’elle-même!). Il est mécontent, car il se croit victime d’une injustice, lui qui a servi son père par devoir plus que par amour.
Ainsi, même quand ses besoins sont satisfaits, l’homme a envie de toujours plus. Oui, “tout le travail de l’homme est pour sa bouche, et cependant son désir n’est pas satisfait” (Ecclésiaste 6. 7). Au contraire, l’apôtre Paul nous dit: “J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve” (Philippiens 4. 11). Comme chrétiens, montrons nous aussi notre satisfaction dans tous les domaines. En effet, “la piété, avec le contentement, est un grand gain” (1 Timothée 6. 6).
P.a.S
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