Plus de peur !


“Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait chasse la crainte, car la crainte comporte du tourment; et celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour”. 1 Jean 4. 18

« Il n’y a pas de crainte dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte implique un châtiment, et celui qui craint n’est point parfait dans l’amour. » La Bible, 1 Jean 4:18

Depuis la chute d’Adam et Ève au jardin d’Éden, la peur accompagne la vie des hommes. Elle est le reflet de notre culpabilité profonde, ressentie de façon plus ou moins diffuse. Au fond, nous avons peur de nous-mêmes et de Dieu, de cette «voix» qui nous conduit à mesurer la distance entre ce que nous sommes et ce qu’est le Dieu saint. Comment nous libérer?

Il nous faut d’abord reconnaître la réalité de notre peur en tant qu’être humain pécheur. C’est alors que la «voix» qui nous effrayait vient nous dire tout à la fois:

– “Crains Dieu, car c’est là le tout de l’homme” (Ecclésiaste 12. 13).

– “Ne crains pas, homme bien-aimé” (Daniel 10. 11-12).

Par nos peurs, nous comprenons que nous nous sommes éloignés d’un Dieu saint. Elles maintiennent en nous la conscience de notre insuffisance, de notre état initial de pécheur. Mais le message divin ne s’arrête pas là: quand nous prenons notre vraie place devant Dieu, il vient nous dire que le châtiment ultime, ce qui cause notre peur profonde, a déjà été porté: Dieu lui-même est venu l’ôter en Jésus Christ. Et cela parce qu’Il nous aime d’un amour parfait, éternel, immuable. Je suis un «bien-aimé»: plus de crainte!

Alors, le chrétien n’a-t-il plus jamais peur? Non, la foi ne supprime pas la peur. Il est légitime de s’inquiéter pour nos enfants, de craindre une maladie ou un accident, de redouter un examen difficile. Tant que nous sommes sur la terre, nos craintes gardent une vertu pédagogique: elles nous rappellent que nous restons des êtres humains faillibles, limités, dans un monde imparfait et dangereux. Nos peurs nous conduisent alors à nous appuyer sur Dieu et sur sa grâce. Mais notre crainte n’est plus coupable; nous l’apportons à notre Père céleste et nous la surmontons dans la connaissance graduelle que nous avons de notre Dieu. Le psalmiste disait du juste: “Il ne craindra pas une mauvaise nouvelle; son cœur est ferme, se confiant en l’Éternel” (Psaume 112. 7).

Et il est une peur que le croyant peut définitivement chasser: celle de perdre l’amour de Dieu. Juste après le verset du jour, il est dit: “Lui nous a aimés le premier”, et son amour est le même jusque dans l’éternité.

P.a.S

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