“Maintenant mon âme est troublée; et que dirai-je? Père, délivre-moi de cette heure; mais c’est pour cela, pour cette heure, que je suis venu. Père, glorifie ton nom”. Jean 12. 27
Autour de la scène dont le verset du jour nous parle, il n’y a qu’agitation, tumulte, curiosité et enthousiasme populaire. Parmi les Juifs, les uns se préparent aux réjouissances familiales de la pâque, d’autres veulent voir Jésus qui a ressuscité un mort, Lazare, et la foule, enfin, veut le faire roi. Dans l’ombre, ceux qui veulent la mort du «faiseur de miracles», complotent. Ils veulent aussi celle de Lazare, le ressuscité, preuve vivante de la divinité de Jésus et de Son pouvoir.
Pendant ce temps-là, étranger à cette effervescence, Jésus est troublé, son “âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort” (Matthieu 26. 38). Son heure est arrivée; il le sait. Déjà Marie a anticipé sa mort en oignant ses pieds de nard pur; puis Jésus a comparé sa mort à celle du grain de blé qui meurt et porte beaucoup de fruit. Tout annonce que sa mort est imminente. Elle sera précédée des outrages, de la brutalité, de la haine et du mépris des hommes. Puis Jésus est cloué sur la croix. Il se charge de nos péchés, il est fait péché pour nous. Il est “devenu malédiction pour nous” (Galates 3. 13) et, souffrance suprême, il est abandonné de Dieu, son Dieu.
Peut-on imaginer l’intensité du trouble de son âme devant cette perspective effroyable? Il est compréhensible que ce trouble puisse amener Jésus à envisager de demander au Père de le délivrer de ces moments-là, même s’il sait que c’est pour cela qu’il est venu dans ce monde. L’effroi de Jésus est insondable; cependant pour lui, ce qui prévaut, malgré son angoisse, c’est de faire la volonté de son Père afin que son nom soit glorifié. Tel est son objectif suprême.
Chaque dimanche, nous nous arrêtons en pensées devant la croix. Chaque dimanche, nous annonçons la mort du Seigneur, en attendant qu’il vienne. Le dimanche aussi, nous rompons le pain en souvenir de son corps donné pour nous. Notre reconnaissance à Dieu “pour son don inexprimable” (2 Corinthiens 9. 15) devrait être immense. Exprimons-la avec ferveur, conscients que c’est avant tout pour que son nom soit glorifié!
P.a.S
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Amen Gloire a Dieu !
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