Il y a de ça quelques années, alors que candide je traversais la vie, un malheur que je n’avais pas vu venir me frappa de plein fouet. Ma naïveté fut tuée sur le coup et mon cœur sauvagement broyé.

Je reçu alors d’étranges visites nocturnes :

Tristesse vs. Auderset
Une fois, je fus réveillé au beau milieu de la nuit par une profonde détresse. Je me retrouvais en face d’une tristesse si grande qu’elle m’accula aux limites du supportable.

Rien ne pouvait me consoler… que faire ? regarder un film pour me changer les idées ?
Pfff ! Un sparadrap pour une jambe cassée ! (en plus, avec les larmes, l’image est floue),
me balader ? Prier ? (bof, pas envie)… finalement, je descendais à la cave et, à la faible lueur d’une ampoule, tombais à genou. Dans d’abondantes larmes, je criais à Dieu lui exprimant ma peine, le suppliant ardemment d’intervenir.

Au bout, d’environ d’une heure, semblant venir tout droit du fin fond du paradis une joie sincère m’envahit. C’était inexplicable, les circonstances n’avaient pourtant pas changé d’un pouce, mais j’étais en paix…(?!)

La Joie véritable ne dépend pas des circonstances.

Destruction vs. Jésus
Une autre nuit, un cauchemar me réveilla, mais celui-ci, contrairement aux autres ne s’était pas échappé dans les rêves, il continuait à me tourmenter même que j’avais les yeux ouverts. Je me découvrais une envie que je n’avais jamais connue avant : l’envie de me détruire, de me mutiler (?!),
c’était horrible (engagez-vous dans le ministère qu’ils disaient…).
Alors que j’étais pris dans des vagues de tourment incessantes, j’eu un moment de discernement et j’ai dit :

– Au nom de Jésus-Christ, esprit de destruction, vas-t’en!!

D’un seul coup, un calme surnaturel s’en suivit, c’était comme s’il n’y avait jamais rien eu…

Jésus : c’est plus fort que la mort.

La nuit de la guérison
Il y a une semaine de ça, une anodine anecdote ré-ouvrit cette vieille cicatrice. A env. 2h du mat, dans mon lit, je suppliais le Seigneur de me guérir (un peu comme Bartimée au bord du chemin, sauf que moi j’étais sur un matelas), cela dura 3 quarts d’heure.
Puis d’un coup, j’eu une vision :
de petits ouvriers de chantier installaient comme en tapis épais une couche de pommade sur le terrain de ma blessure, puis ils recouvrirent le tout d’une grande couche couleur blanc cassé (?!). J’en ressentis un profond soulagement et m’endormis aussitôt.

L’Eternel entend.

Ok, Il n’en à pas encore fini avec moi, mais je suis à Lui, je sais qu’Il a soin de ses affaires.

Pourquoi ?
Face au malheur, aucun « parce que » ne console vraiment. De plus, c’est au-delà de nos possibilités de compréhension.

Choisissons d’avoir confiance que Dieu est Amour et croire qu’il n’est pas dépassé par les événements.

Plutôt que de comprendre, choisissons d’apprendre et d’aimer

vous ?
A ceux qui vont croiser la souffrance (mais ne le savent encore pas) :
Accrochez-vous de toutes vos forces à Jésus.

Car soit la tempête vous éloignera définitivement, soit cela vous rapprochera comme jamais…

Il faut déjà choisir avant que ça arrive….