Le Jardin d’Épicure et le paradis de Dieu


“Il se trouva même des philosophes épicuriens et stoïciens pour s’en prendre à (Paul) ; les uns disaient : Que peut bien vouloir dire ce discoureur ? et d’autres : Il semble annoncer des divinités étrangères – parce que Paul leur annonçait Jésus et la résurrection”. Actes 17. 18

« Tout comme la terre fait sortir son germe, tout comme un jardin fait pousser ses semences, le Seigneur, l’Eternel, fera pousser la justice et la louange devant toutes les nations. » La Bible,Esaïe 61:11

Sur mon trajet pour me rendre au culte, je passe chaque dimanche devant un grand panneau : « Le Jardin d’Épicure ». Il annonce un lieu de soins et de remise en forme physique.

Je suis curieux d’en savoir un peu plus sur Épicure, d’autant plus que l’apôtre Paul a rencontré un jour de ses disciples. J’apprends, après recherche, que ce philosophe grec a fondé vers 306 avant J.-C., à Athènes, une école appelée le Jardin. Sa philosophie était, entre autres, axée sur le matérialisme et la recherche du bien-être. Pour lui, le but de la vie était le plaisir personnel, non seulement dans les jouissances sensuelles mais aussi dans l’exercice des facultés intellectuelles et morales. On y parvenait en étant à l’écoute de ses désirs, sans rien se refuser. Le mot d’ordre d’Épicure aurait d’ailleurs été : « Le plus de plaisir pour le plus de gens ».

On comprend alors l’étonnement des philosophes épicuriens quand Paul leur an­nonce “Jésus et la résurrection”. Eux sont à la recherche de tout ce qui, sur la terre, peut apporter bien-être et satisfaction. Paul parle d’un autre monde, le monde spirituel de la résurrection, il annonce Jésus qui s’y trouve déjà et qui est l’objet de sa foi et de ses affections.

Nous sommes donc en présence de deux jardins. Le Jardin d’Épicure et sa philoso­phie témoignent, encore aujourd’hui, de l’aspiration permanente du coeur de l’homme à un lieu de délices. Mais il s’agit d’une illusion, car le jardin d’Eden est à jamais perdu à cause du péché et il faut en faire le deuil. Par contre, quand Paul annonce la bonne nouvelle : “Jésus et la résurrection”, il nous parle d’un nouveau jardin, “le paradis de Dieu” (Apocalypse 2. 7). Il est hors du monde physique, mais il est déjà, par la foi, accessible à tous les hommes, même aux brigands, quand ils se repentent et mettent leur confiance en Jésus (Luc 23. 29-43).

Que tous les disciples d’Épicure entendent encore aujourd’hui le merveilleux message de l’Évangile et que les croyants cherchent “ce qui est en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu” (Colossiens 3. 1) ! Il est Lui, les délices du Père et aussi, par grâce, les délices de notre âme.

P.a.S

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