Dieu reste le Même Rocher éternel


“IL est le Rocher, son oeuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice. C’est un Dieu fidèle, et il n’y a pas d’iniquité en LUI ; IL est juste et droit… Voyez maintenant que c’est Moi, Moi, le Même, et il n’y a point de dieu à côté de Moi”. Deutéronome 32. 4, 39

Israël arrive au terme de son long voyage vers Canaan. Moïse, qui approche de la mort, compose un cantique sur la fidélité de l’Éternel. Sur l’ordre de l’Éternel, il l’enseigne au peuple qui devra à son tour l’apprendre aux nouvelles générations (Deutéronome 31. 19, 21). Ce cantique prophétique servira de témoignage face à l’infidélité future d’Israël.

Avant tout, ce cantique exalte la grandeur de Dieu et proclame sept de ses caractères (énoncés dans le premier verset du jour) pour tenir en éveil la conscience du peuple et de sa descendance. Les versets suivants soulignent successivement les soins de l’Éternel et les désobéissances d’Israël, pour prévenir toute excuse de sa part quand les jugements l’atteindront à cause de son infidélité.

Le premier caractère que Moïse attribue à Dieu est celui de “Rocher” (v. 4, 15, 18, 30-31). Ce nom, qui apparaît ici pour la première fois dans la Bible, est une image admirable de stabilité et de fermeté. Il apporte la note fondamentale à tout le cantique, dont le sujet est la fidélité de Dieu.

Le Même” est un autre nom que Moïse donne à Dieu pour la première fois. Il indique que Dieu ne varie pas, qu’il est immuable, en contraste avec l’inconstance du peuple d’Israël dénoncée tout au long de ce cantique. Ce nom nous encourage. Il nous assure que Dieu tient ses promesses, quelles que soient les circonstances, et que ses perfections ne changent pas. L’auteur de l’épître aux Hébreux attribue également ce nom à Jésus en citant le psaume 102. 28 : “TOI, tu es le Même” (Hébreux 1. 12). Jésus, seul fondement de notre foi, conserve à toujours ce caractère divin : “Jésus Christ est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8).

Quelle est la conclusion de ce cantique qui est comme un débat entre un Dieu fidèle à lui-même et un peuple rebelle et corrompu ? Nous la trouvons dans la dernière phrase où triomphe la grâce : “Il pardonnera à sa terre, à son peuple” (v. 43). Dieu soit béni, ce cantique commence et finit avec Lui !

PaS

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