“Aucune prophétie de l’Écriture ne s’interprète elle-même”. 2 Pierre 1. 20
Dieu a tout dirigé pour que sa Parole, écrite depuis des milliers d’années, ne soit pas altérée. Elle a été répandue comme aucun autre livre ne l’a jamais été, traduite en tout ou partie dans plus de 2300 langues avec des soins extraordinaires. Béni soit-il pour cette grâce envers l’humanité et envers nous, ses enfants !
Mais qu’a fait l’humanité de cette Parole excellente ? Les pires erreurs ont été enseignées et les pires crimes commis sur la base d’une mauvaise interprétation de la Bible. À peine les lettres de Paul commençaient-elles à circuler que certains les tordaient, “comme aussi les autres écritures, pour leur propre destruction” (2 Pierre 3. 16).
C’est le Saint Esprit qui nous fait comprendre les Écritures, suivant le besoin que nous en avons et quand nous les lisons avec humilité et prière. Nous sommes alors conduits à respecter le principe fondamental de notre verset : l’Écriture s’interprète par l’Écriture.
– Nous cherchons la signification du texte que nous lisons dans le cadre du paragraphe, du chapitre et du livre dans lequel il se trouve, c’est-à-dire dans son contexte. Nous le confrontons aux autres passages qui traitent du même sujet. Par exemple, pourquoi David demandait-il à Dieu la destruction de ses ennemis alors que le Seigneur nous invite à prier pour ceux qui nous font du tort ?
– Nous examinons les différents aspects d’un sujet en veillant à ne pas privilégier l’un ou l’autre selon notre inclination ; par exemple, la souveraineté de Dieu qui fait miséricorde à qui il veut n’exclut pas la responsabilité de l’homme à qui le Seigneur ordonne de se repentir et de croire.
– Nous distinguons les différents sens d’un même mot dans différents passages, par exemple celui du mot “monde” pour éviter les contresens : “Dieu qui a créé le monde” (Actes 17. 24), c’est-à-dire l’univers ; “Dieu a tant aimé le monde” (Jean 3. 16), c’est-à-dire les humains ; “Si quelqu’un aime le monde (c’est-à-dire le système de pensées contraire à Dieu), l’amour du Père n’est pas en lui” (1 Jean 2. 15).
Souvenons-nous que l’Écriture s’éclairera, avant tout, si nous laissons le Saint Esprit l’appliquer à notre coeur et à notre conscience.
“Tout cela, c’est ma main qui l’a fait, et tout a alors reçu l’existence, déclare l’Eternel. Voici sur qui JE porterai les regards : sur celui qui est humble et a l’esprit abattu, sur celui qui fait preuve de respect vis-à-vis de ma Parole.” (Esaïe 66:2).
PaS
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