Soulever la coupe


“Je lèverai la coupe de la victoire et j’appellerai le Seigneur par son nom.” Psaume 116.13

Nous voici en fin de saison pour de nombreux sport d’équipe avec toutes celles et ceux qui soulèvent la coupe, les Champions et Championnes et à côté, les autres… les perdant/es de la finale, qui sont passés juste à côté.

Dernièrement, j’ai assisté à deux finales de Championnat Suisse dans des sports différents et mon cœur est toujours rempli de compassion lorsque la sirène finale retentit, que les champions laissent exploser leur joie devant les perdants qui ont le cœur brisé. Pour avoir perdu 3 fois en finale de championnat Suisse, je comprends tellement cette déception que ressentent les vices champions. Quelle douleur et humiliation de devoir assister à la célébration des champions alors que l’envie est de partir le plus vite possible pour aller se réfugier dans le vestiaire, se retrouver entre coéquipiers/ères et pleurer à l’abri des regards.

La médaille de vice-champion est souvent bien amère et associée à beaucoup de tristesse. Cela est certainement l’un des moments les plus difficiles dans une carrière sportive.

« Jésus prit une coupe, remercia Dieu et dit: Prenez cette coupe et partagez-la entre vous » La Bible, Luc 22:17

Mais alors que le monde du sport ou la vie nous réserve parfois (souvent) de grandes déceptions ou défaites, voici l’encouragement pour aujourd’hui. Si tu as accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, alors tu peux soulever la coupe de la victoire, comme cité dans ce Psaume 118. D’autres versions disent : la coupe du salut ou la coupe des délivrances. Oui, même si tu es perdant/e dans ce monde, dans le Royaume des cieux, tu soulèves la coupe qui t’a délivré/e de toute défaite et de toute peine, tu soulèves la coupe qui te donne la vie éternelle.

Les commentaires dans la Bible du Semeur expriment que cet acte d’élever la coupe du salut était lié dans l’Ancien Testament aux libations qui accompagnaient les sacrifices de communion où l’on remerciait publiquement Dieu pour ses délivrances. Donc des coupes remplies du sang de sacrifices à Dieu.

Ce psaume 118 fait partie de la série « Hallel » qui va du psaume 113 au 118 et qui est chanté pendant les 3 grandes fêtes de la nation d’Israël : la Pâque, la Fête des Moissons (Pentecôte) et la fête des Cabanes (Tabernacles). Les psaumes 113 et 114 sont chantés avant le dîner, les psaumes 115 et 116 pendant le repas et les 117 et 118 après le repas. (Source)

Ainsi, aujourd’hui, lorsque nous élevons (figurativement) cette coupe du salut, elle est remplie du sang libérateur de Jésus, Celui qui nous a délivré de la mort et de tout ce qui nous tenait captif !

Alors à chaque fois que tu subis l’humiliation de la défaite, que tu passes à côté de grandes victoires ou que tu te sens comme un/e perdant/e, n’oublie pas cette coupe que tu peux soulever à chaque instant, car dans le Royaume des cieux, tu es “plus que vainqueur/e” en Jésus qui a tout accompli !

Imagine soulever cette coupe du salut aujourd’hui.

Qu’est-ce que cela te fait ?

Comment remercier Dieu pour cet incroyable honneur ?

Sandrine Ray
Aumônière en milieu sportif

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