Ne pas revenir en arrière


“Ils ont reconnu qu’ils étaient étrangers et de passage sur la terre. Car ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie ; en effet, s’ils s’étaient souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner ; mais, en fait, ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste”. Hébreux 11. 13-16

Essayons de nous représenter Abraham quittant Ur des Chaldéens avec toute sa famille, les chameaux portant tous leurs biens… Ils remontent vers le nord-ouest, la vallée de l’Euphrate. Après un arrêt à Charan, ils obliquent vers le sud-ouest. Il leur faudra traver­ser le grand désert de Syrie pour atteindre Damas.

Qui soutient Abraham dans ce voyage long, pénible et risqué ? Il a quitté un pays pour un autre inconnu, promis par Dieu. Que va-t-il faire ? Les fatigues et les épreuves de la route pourraient bien le pousser à revenir en arrière.

À ce point, l’Esprit de Dieu fait ce commentaire étonnant, touchant, qui concerne tous les pèlerins de la foi : “S’ils s’étaient souvenus de la (patrie) d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner” (verset du jour).

Non, Abraham ne rebroussera pas chemin. Les fatigues et les dangers sont bien réels, mais “le Dieu de gloire” (Actes 7. 2) qui lui a fait des promesses l’accompagne et soutient sa foi. S’il est le Dieu de gloire, alors il a préparé quelque chose de glorieux.

Le même Dieu, quatre millénaires plus tard, nous a appelés. Nous avons cru ses pro­messes. Cet acte de foi a fait de nous des étrangers et des voyageurs sur cette terre. Nous avons compris qu’un monde qui rejette Dieu ne peut pas être notre patrie. Spirituelle­ment, dans notre âme, dans nos affections, nous nous sommes mis en marche vers notre patrie céleste que Dieu nous a promise. Mais, comme pour ces premiers voyageurs de la foi, nous aurons des mises à l’épreuve. Voulons-nous rebrousser chemin, abandonner le sentier difficile de la foi ? Comme eux, nous sommes tentés de revenir à ce monde-ci, car voyager par la vue semble plus facile à notre nature !

Pourtant, si nous contemplons la grandeur du Dieu d’amour qui nous a appelés par grâce et si nous espérons la gloire avec Christ qu’IL nous a promise, nous avancerons malgré les difficultés, les limitations, les tentations. Et nous répétons avec Paul, un grand voyageur : “Je sais qui j’ai cru” (2 Timothée 1. 12).

PaS

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