Courir après le vent


En tant qu’athlète, nous courons toujours après un but, un objectif précis. Impossible d’imaginer s’entraîner autant, faire autant d’effort et de sacrifices pour courir après le vent. Et pourtant…

« Courir après le vent », cette expression vient du livre de l’Ecclésiaste dans la Bible. Traditionnellement, il est admis que l’auteur de ce livre de sagesse est le roi Salomon, un roi illustre considéré comme le plus grand sage de tous les temps. Alors qu’il a reçu cette sagesse directement de Dieu, le Sage décrit à plusieurs reprises dans son livre ce que pourrait signifier de courir après le vent, découvrons trois de ses conseils dans cette méditation :
“Puis j’ai considéré l’ensemble de mes réalisations, et toute la peine que je m’étais donnée pour les accomplir. Et voici ma conclusion : tout est vain ; autant courir après le vent. On n’en tire aucun avantage sous le soleil. Puis j’ai considéré et examiné la sagesse ainsi que la folie et la déraison : qu’en sera-t-il de l’homme qui succédera au roi ? Il fera ce qu’on a déjà fait par le passé. Ecclésiaste 2.11-12

Souvent en sport, nous mettons beaucoup d’importance sur nos réalisations. L’Ecclésiaste médite sur ses exploits et se rend compte qu’après lui, d’autres réaliseront tout autant. Il remet ainsi en question ses propres accomplissements et ce qu’il en reste après lui.

Courons-nous après nos propres réalisations ?

« J’ai aussi constaté que tout labeur et que toute habileté que les hommes mettent à leurs œuvres sont motivés par la rivalité des uns envers les autres. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent. Celui qui se croise les bras est un insensé et il se détruit lui-même. Il vaut mieux une main pleine de repos que deux mains pleines de labeur, que de courir ainsi après le vent. » Ecclésiaste 4.4-6

L’Ecclésiaste réalise que nos efforts et durs labeurs sont motivés par la rivalité, le fait de vouloir être meilleur/e que les autres. Le Sage dit qu’il vaut mieux une main pleine de repos que deux mains pleines de labeur. Qu’est-ce qui nous pousse à la rivalité, que cherchons-nous à prouver et à qui ? Une invitation à méditer sur nos motivations.

Dans le sport, il y a une volonté de gagner, d’être le/la champion/ne et dans la vie nous cherchons aussi à être le/la meilleur/e, mais quelle est notre motivation pour cela ?

 

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« « L’homme ne trime que pour répondre à ses besoins, et pourtant son appétit n’est jamais satisfait. Qu’a le sage de plus que l’insensé ? Quel avantage le pauvre a-t-il de savoir se conduire sur le chemin de la vie ? Mieux vaut ce qu’on a dans la main que ce vers quoi se porte le désir. Cela aussi est dérisoire : autant courir après le vent. » Ecclésiaste 6.7-9

Tant d’efforts et tant de sacrifices fournis dans le sport, mais pour répondre à quels besoins ? L’Ecclésiaste met en lumière le fait que de trimer pour répondre à ses propres besoins amène une éternelle insatisfaction. Que cherche-t-on à obtenir que nous n’avons déjà ?  Te sens-tu sans arrêt insatisfait/e ? Quel(s) besoin(s) cherches-tu à combler au travers de tes efforts ? Où trouver la satisfaction ?

Aujourd’hui, je te laisse beaucoup de questions et peu de réponses. Des questions importantes pour ne pas passer sa vie à courir après le vent.

Je t’invite à demander à Dieu sa sagesse, la même dont Salomon a été rempli, qui est disponible en tout temps pour tous (Proverbes 8) et qu’elle te guide et t’inspire dans tes réflexions.

Sandrine Ray
Aumônière Sportives

Si, tu veux demander la sagesse à Dieu, clique sur l’enveloppe !Contact

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