Les leçons apprises par Job


“Job répondit à l’Éternel et dit : Je sais que tu peux tout, et qu’aucun dessein n’est trop difficile pour toi… J’ai donc parlé, et sans comprendre, de choses trop merveilleuses pour moi, que je ne connaissais pas… Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon oeil t’a vu…” Job 42. 1-5

« Je peux tout par Celui qui me fortifie. » La Bible, Philippiens 4:13

Devant le déploiement de la souveraineté de Dieu sur la nature (perçue alors comme une menace), Job s’incline. Il reconnaît ses limites humaines : il ne peut pas tout et il ne sait pas tout comme l’indiquent les versets du jour. Une pensée s’impose à lui : “Voici, je suis une créature de rien, que te répliquerai-je ?” (Job 39. 37). Devant Dieu, ses demandes d’explication, son incompréhension du comportement divin, ses essais de représentation de Dieu n’ont pas leur place. Dieu reste Dieu et le sentiment de ses incohérences apparentes est balayé de l’esprit de Job. Il reprend humblement son statut de simple créature. Dieu lui a ouvert les yeux. Ce qu’il était au temps de sa prospérité et l’épreuve qu’il a connue l’ont égaré dans ses pensées. Maintenant il accepte la situation. En renonçant à comprendre, il trouve la délivrance.

Comme Job, nous cherchons à utiliser notre logique dans l’appréciation des circons­tances humaines, mais il nous manque beaucoup de critères d’évaluation. Comme Job, seule la dépendance confiante envers Dieu nous convient.

Dieu ouvre les yeux de Job. Il reconnaît qu’il est “une créature de rien” et que Dieu “peut tout”. Il rencontre alors Dieu comme il ne l’avait encore jamais fait. Cette rencontre l’illumine et le transforme. Maintenant, il n’est plus besoin pour Job de comprendre : la présence divine lui suffit. Il vit ce que rapporte Jacques dans son épître : “Dieu résiste aux orgueilleux, mais IL donne la grâce aux humbles” (Jacques 4. 6).

Ce qui est frappant, c’est que la situation de Job n’a pas changé : il est toujours courbé sous l’épreuve. Il n’a pas davantage d’explication qui pourrait satisfaire sa logique. En fait, il a bien plus. Il fait pour lui-même l’expérience de la proximité de l’Éternel. Il avait souhaité, dans ses réflexions intenses, un médiateur ou un défenseur qui le rapproche­rait de Dieu ; il rencontre l’Éternel, et cela lui suffit.

Combien de croyants dans l’épreuve ont ressenti la présence de Jésus qui les a comblés et leur a permis de goûter la paix ! Faisons une entière confiance à Celui qui compatit à nos faiblesses et nous apporte le secours au moment opportun (Hébreux 4. 15).

P.a.S

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