Discipline post-olympique


Souvent après une participation olympique, les athlètes vivent un creux difficile qui est désormais reconnu sous le nom de « blues post-olympique ». Difficile de passer d’années de travail avec un objectif en ligne de mire, d’émotions si extrêmes et intenses pendant plusieurs semaines, puis une fois l’évènement passé, à un grand vide. Plus grand monde autour de soi et plus d’objectif très clair.

Jésus lui-même a vécu cet ascenseur émotionnel au cours de sa vie. Durant sa dernière semaine sur terre, il a d’abord été acclamé par la foule lors de son entrée triomphale dans Jérusalem. Un événement tellement joyeux, connu et célébré sous le nom de « dimanche des rameaux ». Puis seulement quelques jours plus tard, ce sont les siens qui le trahissent de diverses manières et le font se sentir très seul. Enfin, d’autres cris retentissent à son égard dans la foule, des cris de haine qui scandent : « crucifie-le ! ».

Dans la vie, il arrive souvent que nous vivions des émotions intenses de joie, suivies d’un profond temps de tristesse, voire même de détresse. Jésus, pour l’avoir vécu, comprend cela mieux que quiconque.

Je crois que dans nos difficultés et nos souffrances, il invite chacun/e à venir à lui et à lui faire confiance. Il s’agit de la nouvelle discipline post-olympique intitulée : la marche sur l’eau !

« Viens, lui dit Jésus. Aussitôt, Pierre descendit du bateau et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus. Mais quand il remarqua combien le vent soufflait fort, il prit peur et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt, Jésus lui tendit la main et le saisit. – Ta foi est bien petite ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté ? Puis ils montèrent tous deux dans le bateau ; le vent tomba. »  Matthieu 14.29-32

« Jésus leur parla de nouveau. Il dit: «Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura au contraire la lumière de la vie.» » La Bible, Jean 8:12

« Marcher sur l’eau, c’est s’engager là où il n’y a pas de chemin, là où aucune sécurité ne peut venir nous rassurer. C’est faire littéralement l’impossible par la f,oi. Combien de personnes ont légitimement appliqué les leçons de ce texte dans des engagements plus spirituellement utiles que de marcher sur les eaux. La marche sur l’eau reste le symbole même de l’incertitude absolue, mais qui, par la confiance en Jésus, rend possible l’impossible. Marcher sur l’eau, c’est avancer sans savoir exactement où nous allons ni comment nous allons y aller, mais dans la confiance au Seigneur qui nous y invite. » (Livre : Les crises de la foi de Linda Oyer et Louis Schweitzer – p. 76)

Peut-être fais-tu des exploits dans ton sport ou dans la vie, mais voici une discipline difficile, car elle demande de faire confiance même sans savoir où aller, ni comment.

En cette saison post-olympique, je t’encourage à tenter cette nouvelle discipline. Garde aussi en tête que tout comme pour l’Apôtre Pierre, même si ta foi est défaillante, Jésus est prêt à te secourir à n’importe quel moment. Il suffit d’un cri, d’un appel tourné vers Lui. Alors n’hésite pas à crier à Lui de tout ton cœur si tu te sens couler.

Aujourd’hui, pour quelle(s) situation(s) as-tu besoin de mettre pleinement ta confiance en Dieu ?

Marche sur l’eau avec Lui et sur ce chemin de foi, confie-Lui à tout moment ce que tu vis !

Sandrine Ray
Aumônière Sportives

Si, tu veux  mettre Jésus au centre de ta vie, quelque soit tes situations,
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