Les intuitions de Job


“Il n’y a pas entre nous un arbitre qui mettrait sa main sur nous deux”. Job 9. 33
“Je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre… Moi-même en personne, je contemplerai Dieu”. Job 19. 25, 26

Aux chapitres 9 et 10, Job « apostrophe » Dieu : “Prends-tu plaisir à opprimer ?” (10. 3). Ce juge inflexible et silencieux le dérange. Job attend un Dieu qui accepterait de discuter avec lui d’égal à égal, comme d’homme à homme, et non un Dieu qui condamne sans explication. Job, qui a toujours manifesté une grande fidélité à Dieu, se trouve déstabilisé et il appelle de ses voeux un arbitre qui ferait le lien entre lui et ce Dieu qui ne lui répond pas. Dans celui qu’attend Job, nous reconnaissons les traits de Jésus, descendu ici-bas en ayant revêtu notre condition d’homme. C’est touchant et encourageant que cet homme dans une pareille détresse en vienne à cette pensée. C’est sa proximité avec Dieu qui lui permet d’entrevoir une telle relation.

Au chapitre 19, Job éprouve une profonde solitude. Il s’en prend à ses amis. Job ne bénéficie plus de la chaleur des relations sociales : “Mes proches m’ont délaissé, et ceux que je connaissais m’ont oublié” (19. 14). Ainsi Job, si écouté et entouré jadis, se trouve, sans raison, critiqué, marginalisé, abandonné. Il se trouve seul face à la souffrance, car le malheur isole. Dans cette expérience difficile, il se tourne vers Dieu. Surgit alors dans son esprit la figure d’un défenseur qui prendra sa cause en main. Il a cette conviction intérieure que quelqu’un au ciel se lèvera pour le défendre. Quelle image magnifique de Jésus, celui qui prend notre cause en main et procure la paix !

Il est encourageant de suivre Job dans ses réflexions. Dans ces temps anciens, on était encore loin de la manifestation de Jésus venu en chair dans ce monde pour révéler le coeur de Dieu. Pourtant Dieu, que Job recherchait si ardemment, s’est plu à répondre à la foi même vacillante de son serviteur. Il a fait naître dans son esprit des images de celui qui sera le seul et vrai médiateur, l’homme Christ Jésus (1 Timothée 2. 5).

P.a.S

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