“Oh ! que ne suis-je comme aux jours d’autrefois… Quand je sortais pour aller à la porte par la ville… Les jeunes gens me voyaient et se cachaient, et les vieillards se levaient et se tenaient debout… Car je délivrais le malheureux qui implorait du secours… Et maintenant, ceux qui sont plus jeunes que moi se moquent de moi…” Job 29. 2-12 ; 30. 1

« Le pauvre n’est pas oublié définitivement, l’espérance des malheureux n’est pas perdue pour toujours ! » La Bible, Psaume 9:19
Ses amis ayant fait silence, Job s’est lancé dans un long monologue.
Au chapitre 29, il évoque le temps passé où il était un homme important. Job est un homme aux grandes qualités morales que Dieu d’ailleurs lui reconnaît : “Il n’y a sur la terre aucun homme comme lui, parfait et droit, craignant Dieu, et se retirant du mal” (Job 1. 8).
Ce qu’il dit de son passé montre un homme conscient de sa valeur et de son rôle dans
la vie sociale. Il s’intéresse aux malheureux (29. 12), il a le souci de rétablir la justice en reprenant l’impie (v. 17) et il rappelle la sagesse de ses conseils (v. 21). Son comportement
et son influence lui donnent l’impression d’être quelqu’un qui compte. Il lui semble avoir
le pouvoir de remettre de l’ordre dans ce monde d’injustice.
Au chapitre 30, il médite sur sa condition actuelle, très différente de son passé heureux. Sa nouvelle situation donne à Job un autre point de vue et lui permet d’avoir un regard neuf sur le monde. Il découvre que tout n’est pas comme il le croyait et que l’on ne voit pas le monde de la même manière dans la prospérité ou dans l’adversité. Il prend conscience qu’il ne maîtrise plus rien et découvre qu’il ne peut même pas espérer de pitié des malheureux qu’il a aidés dans sa prospérité.
Job apprend, et nous avec lui, que son esprit est limité, que l’on ne peut pas prétendre tout comprendre de la situation de certaines personnes. Il est ainsi difficile de comprendre, tant qu’on ne le connaît pas soi-même, le monde des malheureux avec leur souffrance, leur amertume et peut-être leur jalousie. Il est aussi prétentieux, même quand on est influent, de penser contrôler et modifier les choses autour de soi.
Job, par cette expérience, apprend à accepter son statut d’être humain, de créature dépendante, quel que soit son rang. Il s’ouvre ainsi au message que l’Éternel lui fera bientôt entendre. Que ces expériences de Job nous incitent à rester à notre place devant Dieu !
P.a.S
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