“L’homme… renverse les montagnes depuis la racine ; il creuse des rivières dans les rochers ; et son oeil voit tout ce qui est précieux… Mais la sagesse, où la trouvera-ton ? Et où est le lieu de l’intelligence ?” Job 28. 9-12

« Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel. La connaissance du Dieu saint, voilà en quoi consiste l’intelligence. » La Bible, Proverbes 9:10
Après un dialogue difficile, les amis de Job finissent par se taire. Ils n’ont pas pu le convaincre de sa culpabilité qui, pour eux, explique son épreuve. Job exprime alors à haute voix ses pensées dans plusieurs discours.
Au chapitre 28, il oppose le savoir technologique et la sagesse.
Le premier verset du jour fait état du savoir-faire de l’époque. Les termes employés montrent la confiance que Job lui accorde. Que dire des possibilités de notre époque ! Les découvertes impressionnantes et les possibilités technologiques modernes donnent l’impression que tout devient possible. La technique fait de l’homme un petit dieu capable de prouesses.
À la fin du chapitre, Job s’interroge sur la sagesse dont l’homme est si démuni. Notre époque s’interroge aussi sur cette sagesse que tout le monde appelle de ses voeux, mais qui fait cruellement défaut.
Sa réflexion sur l’opposition entre savoir technique et sagesse peut surprendre dans la bouche de quelqu’un qui souffre. En fait, Job prend conscience que ceux qui mettent leur confiance dans l’intelligence humaine, dans le savoir technique, s’illusionnent sur leurs possibilités quand ils pensent pouvoir tout maîtriser. Job qui fait partie de leur monde éprouve alors cette désillusion que l’homme n’est pas tout-puissant ; son savoir et sa connaissance ne sont que partiels. C’est ce qu’il réalise pour lui dans sa condition présente. Aussi cherche-t-il une autre voie que celle de la raison humaine, celle de la sagesse. Sa pensée s’élève alors vers Dieu : “Voici, la crainte du Seigneur, c’est là la sagesse, et se retirer du mal est l’intelligence” (Job 28. 28).
Aujourd’hui aussi, beaucoup de personnes confiantes dans la raison et la technique croient « contrôler » leur vie. Mais quand elles connaissent l’adversité, elles mesurent les limites de ce que peut apporter leur intelligence. Certaines découvrent alors que l’homme a besoin d’autre chose ; c’est ce que le Seigneur Jésus a formulé dans sa réponse au diable qui le tentait : “L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Matthieu 4. 4).
P.a.S
Si tu veux réagir ou poser une question, clique sur l’enveloppe.
![]()


