“Il n’y a personne qui puisse arrêter sa main (de Dieu) et LUI dire : Que fais-tu ?” Daniel 4. 35
(Pilate à Jésus) : “Ta nation et les principaux sacrificateurs t’ont livré à moi ; qu’as-tu fait ?” Jean 18. 35

« Si la Loi nous a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. » La Bible, Jean 1:17
Dans les versets du jour, voici encore deux autres questions :
– “Que fais-tu ?” : C’est une question qu’une créature n’est pas en mesure de poser à son Créateur. Le roi Nebucadnetsar avait bien compris que personne ne peut demander des comptes à Dieu. Nous pouvons LUI demander de nous aider à comprendre le pourquoi des choses, mais non l’exiger. Dans ses épreuves multiples et cumulées, Job a exprimé une quantité de pourquoi. Combien de réponses a-t-il obtenu de la part des hommes ? En tout cas aucune qui soit satisfaisante. Ce n’est qu’à la fin que l’Éternel lui a fait comprendre qu’il n’a pas à rendre compte de sa souveraineté. Jésus aussi a dit à Pierre : “Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras par la suite” (Jean 13. 7). Nos pourquoi et nos questions, aujourd’hui sans réponse, ne sont pas oubliés du Seigneur qui continue à s’occuper de nous.
– “Qu’as-tu fait ?” : C’est la question de l’homme au Fils de Dieu. Avant d’entendre Jésus lui-même, Pilate a interrogé les Juifs pour savoir de quoi ils l’accusaient ; ils lui ont répondu qu’il était un malfaiteur (Jean 18. 30). Mais, logiquement, un malfaiteur doit avoir fait le mal… D’où la question qui sort de la bouche de Pilate : “Qu’as-tu fait ?”. Pilate ne réalisait sans doute pas la grandeur de celui qu’il interrogeait, sinon il n’aurait pas posé cette question. Jésus ne cherche d’ailleurs pas à se justifier, mais il profite de cette rencontre pour rappeler, dans sa réponse, qu’il était dans ce monde “afin de rendre témoignage à la vérité” (v. 37). La vérité a trop dérangé les Juifs, de sorte qu’ils cherchaient comment faire mourir Jésus. Ainsi est le coeur humain : il condamne le Juste et, en même temps, il accepte que Barabbas, un brigand, soit relâché (v. 40).
Pensons à ce contraste : d’un côté, l’homme qui demande des explications à Jésus sur ses actions (“Qu’as-tu fait ?”) et d’un autre, les rachetés qui pourront dire, dans une louange éternelle, ce que, dans son amour, Jésus a effectivement fait pour eux. N’est-ce pas merveilleux ?
P.a.S
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