Questions qui accusent


““L’Éternel dit (à Caïn) : Qu’as-tu fait ?” Genèse 4. 10
“Les hommes eurent une grande frayeur, et ils dirent
(à Jonas) : Qu’est-ce que tu as fait ?” Jonas 1. 10

« Si la première alliance avait été irréprochable, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. » La Bible, Hébreux 8:7

Une question posée n’a pas toujours la même portée et n’appelle pas toujours la même forme de réponse.

Dans les deux cas mentionnés, impossible de se dérober : les questions exigent une réponse ou une explication. On ressent que quelque chose de grave est en jeu, elles sont pesantes.

– Première question : Dieu savait où était Abel et aussi ce que Caïn avait fait. Pourquoi alors cette question ? C’est celle que Dieu pose à un homme pour lui faire reconnaître son meurtre et se repentir. Le mensonge, ou la soi-disant ignorance de Caïn, ne satisfait pas Dieu. Sa question a pour but de travailler la conscience afin de la réveiller.

On ne fait pas le mal impunément, sans qu’il y ait des conséquences ; on ne peut pas cacher à Dieu une mauvaise action. La Parole de Dieu nous met en garde contre le danger de marcher “dans le chemin de Caïn” (Jude 11) et nous invite à nous aimer l’un l’autre, “non comme Caïn qui était du méchant et tua son frère” (1 Jean 3. 12).

– Deuxième question : Ce n’est plus celle de Dieu à un homme, mais c’est celle d’hommes à un autre homme (ici, les marins à Jonas, le prophète).

Ces hommes ont appris que la fureur de la mer est due à la désobéissance de Jonas. Il leur a lui-même déclaré craindre l’Éternel, mais aussi s’enfuir loin de sa présence. La situation est telle que les marins ont une grande frayeur, comprenant qu’il y a une raison de cause à effet, et ils demandent des comptes à Jonas : “Qu’est-ce que tu as fait ?

Le Saint Esprit pose parfois à notre conscience des questions qui accusent. Dans le cas de Caïn, il n’a pas voulu se repentir et Dieu l’a condamné. Dans le cas de Jonas, son séjour dans le ventre du poisson l’a amené à confesser sa faute et à accomplir sa mission auprès de la ville de Ninive. Quand cela nous arrive, laissons-nous travailler par les questions de Dieu ou de nos frères et sœurs afin de retrouver la communion avec Dieu et les uns avec les autres.

La suite de cette réflexion continue la semaine prochaine.

P.a.S

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