Le sport, un monde sans pitié


“D’ailleurs, qui vous fera du mal si vous vous appliquez avec zèle à faire ce qui est bien ? Et même s’il vous arrivait de souffrir parce que vous faites ce qui est juste, vous seriez heureux. Ne craignez pas les hommes, ne vous laissez pas troubler.” 1 Pierre 3.14 

« Certes, la foi en Dieu est une grande richesse, si l’on se contente de ce que l’on a » La Bible, 1 Timothée 6:6

J’ai récemment lu un article qui parle d’un nageur, Owen Lloyd, qui a été disqualifié juste après avoir gagné la course. La raison : Tellement heureux de cette victoire et de la deuxième place obtenue par son concurrent qui est aussi son coéquipier, il est sorti de son couloir pour aller féliciter son ami avant que la course ne soit terminée. Voici l’article sur cette histoire.

Selon le règlement, cette faute mérite la disqualification, car il est interdit d’interférer avec un concurrent pendant une course. Dans ce cas pourtant, difficile de comprendre que cette règle ait dû être respectée à la lettre pour cet élan de joie, alors que son geste n’a dérangé aucun concurrent, que l’interférence s’est passée avec un concurrent qui avait déjà terminé sa course et que cela n’a rien changé aux résultats. Et pourtant, la règle c’est la règle !

Le sport est un monde sans pitié parfois, voire même souvent. Son ami qui a obtenu la première place fortuitement a, lui aussi, eu du mal à accepter cette décision en proclamant que « c’est la règle la plus stupide en natation » et regrettant que le véritable vainqueur ne soit pas récompensé comme il se devait.

Cette histoire me fait penser au verset de ce jour, où la Bible dit qu’effectivement, il arrive dans la vie de souffrir pour faire ce qui est juste. Plus que cela, ce passage dans la lettre de Pierre nous invite à nous réjouir lorsqu’une telle situation arrive. Mais alors tout comme ce vainqueur déchu avait de quoi être déçu, fâché et confus de ce qu’il s’est passé. Comment être heureux et  ne pas se laisser troubler lorsque l’on souffre pour avoir fait le bien ?

Plus tard, Owen a écrit sur Insta « qu’il y a toujours à apprendre de chaque épreuve » et qu’il espérait tirer le meilleur de ce coup du sort.

La suite du passage du jour dit ceci : « Dans votre cœur, reconnaissez le Seigneur, c’est-à-dire Christ, comme saint ; si l’on vous demande de justifier votre espérance, soyez toujours prêts à la défendre, avec humilité et respect, et veillez à garder votre conscience pure. Ainsi, ceux qui disent du mal de votre bonne conduite, qui découle de votre union à Christ, auront à rougir de leurs calomnies. Car il vaut mieux souffrir en faisant le bien, si telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant le mal.  » 1 Pierre 3.15-17

Si telle est la volonté de Dieu, mieux vaut souffrir en faisant le bien qu’en faisant le mal. Etonnant ce verset… qu’en penses-tu ?

As-tu déjà souffert en sport ou dans la vie pour avoir choisi de faire le bien ?

Comment as-tu réagi face à cette mésaventure et qu’en as-tu retiré ?

Sandrine Ray
Aumônière Sportives

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