“Édom refusa de laisser passer Israël par ses limites… Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d’Édom”.
Nombres 20. 21 ; 21. 4
Après un long séjour dans le désert, Israël est enfin parvenu à Kadès-Barnéa, à la frontière sud du pays de Canaan. Pour entrer dans le pays promis, le plus simple serait de traverser le territoire d’Édom en longeant la mer Morte. Cela éviterait bien des kilomètres de marche harassante, surtout en cette fin de voyage. Mais Édom refuse de laisser passer Israël sur son territoire, aussi le peuple devra-t-il faire un grand détour pour contourner le pays d’Édom par l’est.
Pour nous également, que d’obstacles dans notre vie nous ont obligés parfois à faire de grands détours ! Ainsi, des personnes qui auraient pu faciliter notre marche (individuelle, familiale et collective) en nous offrant “le chemin du roi” (Nombres 20. 17) n’ont rien fait pour nous aider. Au contraire, elles se sont mises en travers de notre chemin. Situation pénible, décourageante, irritante (Nombres 21. 4, 5). Tout aurait pu être si simple, si rapide… Maintenant, il faut faire un grand détour : repasser un examen, trouver une nouvelle amitié, rechercher un nouveau logement, un nouvel emploi…
Une chose est sûre, le découragement et l’irritation contre les personnes ne sont pas la solution de Dieu. Si l’on considère que ce détour pénible est dans la main de Dieu, il peut devenir profitable et même riche d’expériences. Certes, l’impatience, le découragement d’Israël et son mépris pour la manne, lors du détour imposé par Édom, ont amené le jugement par les serpents ; mais il y a eu le remède du serpent d’airain, merveilleuse image, des siècles à l’avance, du salut par la croix de Jésus (Jean 3. 14, 15). Puis il y a eu quelques pages de plus au grand “livre des guerres de l’Éternel”, celles où l’Éternel combat pour son peuple (Nombres 21. 14, 15). Ensuite, il y a eu les eaux rafraîchissantes du puits de Béer (v. 16) et le premier cantique chanté depuis celui des bords de la mer Rouge (v. 17).
C’est vrai, un détour est toujours pénible, surtout si des personnes sont en cause. Mais si vous et moi, nous le faisons avec Dieu, il sera bénéfique. Ce ne seront pas des semaines, des mois ou des années perdus !
P.a.S
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