La Loi ou la grâce


“Les scribes et les pharisiens amènent (à Jésus) une femme surprise en adultère… Jésus… lui dit: Femme, où sont-ils, tes accusateurs? Personne ne t’a condamnée? Elle dit: Personne, Seigneur. Jésus lui dit: Moi non plus, je ne te condamne pas; va, dorénavant ne pèche plus”. Jean 8. 3, 10, 11

“La Loi a été donnée par Moïse; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ”. Jean 1. 17

« Tous ont péché et tous sont privés de la gloire de Dieu. Mais dans Sa bonté, Dieu les rend justes gratuitement par Jésus-Christ, qui les libère du péché. » La Bible, Romains 3:23-24

Quelle rencontre dans la cour du temple de Jérusalem: Jésus et une femme prise en flagrant délit d’adultère face au groupe des pharisiens et des scribes! Ces spécialistes de la Loi veulent tendre un piège à Jésus pour le disqualifier comme rabbi (maître qui enseigne).

Ils lui soumettent un cas de péché dont parle la Loi: un adultère dont ils rappellent la sentence: “Maître, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes. Toi donc, que dis-tu?” (Jean 8. 5).

Leur piège est très clair. Si Jésus approuve la condamnation à mort, il contredit son ministère de miséricorde. S’il refuse que la femme soit lapidée, il se met en contradiction avec la loi de Moïse. Mais Jésus ne se laisse pas enfermer dans un tel piège.

Aux pharisiens, il rappelle que, s’ils veulent appliquer la Loi, ils devront eux-mêmes s’y soumettre: d’après cette loi, ce sont les témoins qui doivent, les premiers, jeter la pierre sur le condamné (Deutéronome 17. 7). Mais Jésus met à cela une condition: “Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle” (Jean 8. 7). Il veut leur faire comprendre que la Loi n’est pas seulement pour les autres, le mal n’est pas extérieur à nous, mais dans notre propre cœur (Matthieu. 15. 19, 20). Devant Dieu, nous sommes tous coupables.

Sa parole les confond. Ils s’en vont un à un, en commençant par le plus âgé, chacun face à sa conscience. En partant, ils perdent l’occasion d’interroger Jésus qui leur aurait fait connaître alors son message de grâce et de vérité.

La femme reste seule avec Jésus. Elle est disponible pour son message. Elle se sait condamnée par la Loi, pourtant Jésus ne la condamne pas: il l’invite à changer de conduite. Elle découvre auprès de lui la grâce et la vérité dont elle a besoin pour «recommencer» sa vie avec Dieu.

P.a.S

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