Nos raisonnements


“Seigneur, si tu avais été ici…” Jean 11. 21

« Jésus lui dit: «Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?» » La Bible, Jean 11:40

Les deux soeurs de Béthanie, dans leur peine, avaient fait à Jésus cette courte prière : “Celui que tu aimes est malade” (v. 3). Ah ! Comme elles connaissaient bien son amour ! Pourtant, Jésus tarde à venir les secourir et leurs circonstances s’aggravent. Lazare s’af­faiblit de plus en plus. Oh ! Comme ils ont dû être pénibles ces jours et ces nuits au chevet de leur malade ! Que de fois les soeurs ont dû jeter un coup d’oeil vers la porte, ou scruter du regard le chemin, ou tendre l’oreille pour déceler le bruit de son pas. Le silence seul a répondu à leur attente angoissée. Comme ils sont éprouvants, les silences de Dieu !

Jésus serait-il indifférent à notre peine ? Impossible, nous l’avons vu tant de fois ému de compassion devant la souffrance des personnes, des foules !

Jésus serait-il ignorant de notre peine ? Impossible, il sait tout, même les pensées de ses ennemis, et puis, nous l’avons informé de nos difficultés.

Jésus serait-il impuissant ? Non plus, il a fait tant de miracles dans les villes de Gali­lée et dans notre vie !

Alors pourquoi cette absence du Maître ? Lazare s’affaiblit de plus en plus, et puis il meurt. Tristesse, déception, douleur s’entremêlent. Il faut l’ensevelir pour commencer les jours de deuil.

Quand le Maître arrive, quatre jours après, il est trop tard. Les deux soeurs vont à sa rencontre sur le chemin et lui disent toutes les deux : “Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort”. (v. 32) Certes, elles sont persuadées que la présence et l’intervention de Jésus auraient changé le cours des circonstances. Mais ces paroles montrent l’étroite limite des raisonnements humains, des leurs et des nôtres.

Non, le Maître n’est ni indifférent, ni ignorant, ni impuissant, mais il a d’autres plans, d’autres pensées qui sont hors de leur portée et de la nôtre : “en vue de la gloire de Dieu” (v. 4).

Marthe et Marie, si Jésus avait été présent pour guérir votre frère, vous n’auriez ja­mais entendu (et nous non plus) cette parole merveilleuse : “Moi, je suis la résurrection et la vie” (v. 25) ; vous n’auriez jamais compris (nous non plus) la grandeur de Jésus, le Fils de Dieu !

En est-il autrement dans nos épreuves maintenant ? Nos raisonnements humains ne sont pas à la hauteur des pensées du Maître. Nous aimerions des délivrances à tout prix ; lui veut se révéler à nous !

PaS

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