Aujourd’hui, je souhaite te présenter un ami, Laurent, qui est aumônier de rue avec l’association “rueacoeur” (https://www.rueacoeur.ch/) et sportif d’endurance (course à pied et trails entre autres). Vendredi 7 juin dernier, il a couru la fameuse course des 100km de Bienne en faveur de son association.
Je te propose de regarder cette photo de Laurent, alors qu’il franchit la ligne d’arrivée de sa course. Selon cette image, comment penses-tu que cette course s’est déroulée pour lui ?

De prime abord en regardant cette photo, où il semble arriver si frais et encore rempli d’énergie, je me suis imaginée qu’il a dû avoir une belle course, plutôt facile, où tout s’est bien déroulé.
Pourtant, voici le récit de course de mon ami :
« Assez vite j’ai ressenti des douleurs à une jambe, probablement dû à une trop courte pause après mon dernier entrainement. Avant mon départ à la course, je voulais « tester » la guérison d’une douleur provoquée par une crampe. Le test s’est révélé positif, soulagé, je me sentais prêt pour le départ.
Élancé sur ce parcours légendaire, assez rapidement j’ai senti une douleur musculaire et j’ai dû réduire mon tempo en passant à la marche alternée avec le pas de course. Je n’ai pas attendu pour inviter mon meilleur coach (Jésus), sachant qu’Il saura me prodiguer de bons conseils.
Visiblement j’en ai profité ! Ce que je n’avais pas compris c’est que les samaritains en poste sur le parcours offraient aussi le massage tant souhaité. Au 80ème km, après avoir bénéficié de ce bienfait, j’ai été capable d’accélérer mon tempo et de terminer au pas de course. A la vue de ma femme sur la ligne d’arrivée, j’ai lancé un dernier sprint, émerveillé : un beau challenge est gagné, gloire à Dieu !
Cette course m’apporte aussi de bons enseignements sur ma marche ou course avec Dieu : Suis-je disposé à me laisser conseiller en tout temps, aussi quand tout semble bien aller ou que je maîtrise la situation ? Qui je cherche à honorer ? Un bon rappel : « Faite tout pour la gloire de Dieu. » (1 Corinthiens 10,31b)
Une telle course est aussi un temps bénéfique pour dialoguer avec Dieu ou chercher le contact avec son prochain en adaptant si besoin son pas de course. La prière y trouve aussi une bonne place : pour mes proches, les « boiteux » et autres « blessés » sur le parcours. Un jeune homme a accepté que je prie avec lui pour la guérison d’une douleur à un genou. Je lui ai aussi témoigné de ma guérison d’une arthrose à un genou en lui rappelant que c’est dans les meurtrissures de Jésus que toutes les guérisons restent possibles. »
Dingue de réaliser tout ce qu’il s’est passé durant cette longue course pour Laurent. Des douleurs dès les premiers km de course, l’invitation de Jésus à courir avec lui, un massage et des ravitaillements bénissants, une rencontre divine pour prier avec quelqu’un dans le besoin. Et malgré tout cela, Laurent a bien fini et a même eu la force de lâcher un sprint final devant ses proches.
Finir sa course léger/e, rempli/e de joie et enrichi/e de tant de leçons de Dieu.
N’est-ce pas là une belle image de notre course de disciple de Jésus ?
Alors que notre course de disciple est aussi souvent longue, remplie de douleurs diverses, de bienfaits et de leçons de Dieu, ma question aujourd’hui en m’inspirant de cette belle expérience de Laurent : comment vais-je terminer ma course de disciple ?
J’espère pouvoir finir avec légèreté et en affirmant comme Paul dans sa lettre à Timothée : « J’ai combattu le bon combat. J’ai achevé ma course. J’ai gardé la foi. » 2 Timothée 4.7
Et toi, vis-tu plutôt des souffrances ou des bénédictions ces jours dans ta course de disciple ?
Comment continuer la course dans le but d’arriver au bout avec légèreté et en gardant la foi ?
Sandrine Ray
Aumônière Sportives
Si, quelque soit tes situations, tu veux compter sur Jésus, clique sur l’enveloppe !![]()


